Aller au contenu principal

Le GEIQ Agri Qualif fête ses dix ans

Dix ans après la création du Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) Agri Qualif Limousin, la Fédération française des GEIQ vient de se doter d’un nouveau logo et d’un slogan : « Les GEIQ, la plus belle façon d’embaucher ». À cette occasion, les responsables du GEIQ Agri Qualif Limousin ont fait le point sur leur activité.

Michel Jouhette, Andréa Perrier (directrice du GEIQ) et Ludovic Tricot.
Michel Jouhette, Andréa Perrier (directrice du GEIQ) et Ludovic Tricot.
© P. Dumont

« Avec une idée et de la volonté, on peut faire beaucoup, résume Michel Jouhette, président du GEIQ Agri Qualif Limousin. On peut donner du travail à quelqu’un et c’est là le premier facteur d’équilibre social. Pourtant les débuts du GEIQ ont été difficiles, beaucoup doutaient de nous. Aujourd’hui, le pari est gagné ». En effet, lorsque le groupement d’employeurs est créé en 2006 à l’initiative de la MSA, la profession agricole accueille avec circonscription l’idée de recruter des jeunes en rupture avec l’emploi. Le système a pourtant déjà fait ses preuves dans d’autres corps de métiers notamment le BTP. En outre, Brigitte Jammot, attachée de direction à la MSA rappelle que « les élus de la MSA ont un rôle d’animation sur les territoires et la création du GEIQ répondait à la demande des exploitants d’embaucher tout en étant dégagés des formalités administratives ». Les débuts du groupement sont timides avec, en 2006, 15 employeurs adhérents et 10 salariés. Dix ans plus tard, le GEIQ est monté en puissance. Il compte aujourd’hui 130 adhérents et a formé 70 salariés cette année, ce qui fait de lui le GEIQ agricole le plus performant de France selon ses responsables. Au fur et à mesure des années, le champ d’activités s’est élargi incluant la forêt, l’agroalimentaire ou encore la commercialisation en plus des activités de production. Le profil des personnes formées a évolué de pair. Ludovic Tricot a 38 ans lorsqu’il se retrouve au chômage en 2013. « Je voulais me former à l’agriculture. J’avais commencé une formation aux Vaseix lorsque j’ai découvert le GEIQ, raconte-t-il. Dans la foulée, j’ai rencontré un exploitant et j’ai pu préparer mon BP Responsable d’exploitation agricole en contrat de professionnalisation. Être suivi par le GEIQ, c’est rassurant : s’il y a un problème avec l’employeur, il y a un médiateur ». Aujourd’hui, Ludovic Tricot fait des démarches d’installation pour reprendre l’exploitation sur laquelle il a été formé. Comme lui, de nombreux jeunes obtiennent chaque année une qualification grâce au GEIQ qui bénéficie du soutien financier du Conseil Départemental. Depuis sa création, près de 350 personnes ont été formées et le taux d’insertion est de 80 %. Et ce n’est pas près de s’arrêter pour Michel Jouhette : « l’agriculture a plus que jamais besoin de bras, car la main d’œuvre familiale se réduit et qu’il faut continuer à produire même s’il faut certainement produire différemment. Le temps partagé est aussi une solution intéressant d’un point de vue économique ».

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

deux personnes
Médecin de Campagne sur le Cézallier La santé jusqu’au dernier des hameaux

Depuis 30 ans dans le Cézallier, le docteur Philippe Rolland, 63 ans, veut rester un médecin humaniste. La suite ? Il y pense…

Didier Perségol présente l'affiche de la 16e édition de la fête de la truffe de la Canourgue
« La trufficulture, c’est une science et c’est un mystère »

Alexandre Boudon, à tout juste 40 ans, s’est découvert une nouvelle passion : la trufficulture. Après l’achat de…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière