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Action
« On le fait en Cuma, la Cuma ça l’fait »

La FDCuma du Puy-de-Dôme organise le 6 mars prochain au lycée de Marmilhat une journée de sensibilisation au travail des Cuma. Une opération à laquelle sont associés les étudiants.

Sylvain Pradier est un adepte du travail en Cuma. Le  tracteur et les deux remorques servant au curage appartiennent  à la Cuma
Sylvain Pradier est un adepte du travail en Cuma. Le tracteur et les deux remorques servant au curage appartiennent à la Cuma
© Auvergne Agricole

C'est quoi une Cuma ? A quoi ça sert ? Quel est son intérêt? Comment s'organise le travail en Cuma ?
C'est pour répondre à toutes ces questions que le Conseil d'administration de la Fédération départementale des Cuma a décidé d'organiser une opération de communication auprès des agriculteurs, des adhérents et des étudiants des établissements agricoles du Puy-de-Dôme. L'opération est conduite en partenariat avec une quarantaine d'étudiants BAC Pro, BTS et ingénieurs ENITA. « Depuis 2007, ces jeunes font un travail de recherche et d'enquête sur la sociologie des Cuma, l'organisation du travail et l'intérêt économique de l'organisation collective, explique Jean Jallat, directeur de la FDCuma. Leur travail est destiné à alimenter une table ronde le 6 mars prochain à Marmilhat, sur le rôle et l'implication des Cuma »
C'est donc dans le cadre de la préparation de cette journée que des étudiants en BAC Pro ont rendu visite à Sylvain Pradier, agriculteur en Gaec à St Julien de Coppel et surtout « adepte » de l'organisation collective. Sylvain est en effet président de la Cuma « du grain de Montloup » à St Julien, trésorier de la Cuma « au bon fourrage » et adhérent de la Cuma de compostage et de celle « des deux rochers » pour l'utilisation de la déchiqueteuse.
Sylvain s'est attaché à expliquer aux jeunes ce qu'était réellement une Cuma « car ils ont tendance à se souvenir uniquement des exemples qui ne marchent pas!» précise-t-il. Réceptifs sur les atouts du partage de matériels, les étudiants avancent toutefois quelques craintes quant à la disponibilité du matériel et à son entretien. Est-ce que j'aurais le matériel en temps voulu et sera-t-il bien entretenu ? s'interrogent les jeunes. « En fait, ils ne pensent pas tout de suite à la nécessité de bien planifier leur travail, ils veulent avoir le matériel sous la main rapidement. Or si le travail est planifié, l'utilisation du matériel l'est aussi » explique Sylvain Pradier. Quant à la notion économique du travail collectif, l'agriculteur pense qu'elle n'est pas encore suffisamment intégrée dans les esprits comme étant une des conditions majeures pour intégrer une Cuma.
Aux étudiants venus le rencontrer, Sylvain a également insisté sur la notion de coopération qui constitue la base même du principe des Cuma. « A la différence par exemple d'une Entreprise de travaux agricoles, les adhérents d'une Cuma sont à égalité dans le partage du pouvoir, des décisions et des responsabilités ; et ça c'est important ! » insiste-t-il

Rendez-vous


« On le fait en Cuma, la Cuma ça l'fait »


Jeudi 6 mars - Lycée agricole de Marmilhat

- Matin :
- Présentation du travail de recherche réalisé par trois groupes d'étudiants, témoignages de responsables de Cuma
- Table ronde sur les Cuma, leur fonctionnement et leur implication dans l'économie des exploitations
- Après-midi :
- Ateliers de présentation de Cuma (irrigation, ensilage, castration, récolte de betteraves, épandage d'effluents...)
- Banc d'essai moteurs des tracteurs
- Démonstration de production de plaquettes forestières
- Diagnostic pulvérisateurs
- Chantier de compostage.

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