Aller au contenu principal

Le Conseil général majore de six points son taux d’imposition

Les conseillers généraux ont adopté, la semaine dernière, le budget primitif présenté par Vincent Descœur. L’opposition s’abstient et crie à “l’impopularité” de la décision.

Premier partenaire des collectivités cantaliennes, le Département compte bien le rester, tout en faisant face à une conjoncture plus que délicate.
Premier partenaire des collectivités cantaliennes, le Département compte bien le rester, tout en faisant face à une conjoncture plus que délicate.
© J.-M. A.

À l’occasion du vote du budget primitif du Département, les conseillers ont planché deux jours la semaine dernière. Pour la majorité départementale, ce budget “s’inscrit dans un contexte difficile. Il se veut délibérément offensif autour de trois orientations fortes : une politique sociale et une solidarité renforcée ; un effort d’investissement soutenu ; un soutien à l’économie et à l’emploi confirmé”, expliquait Vincent Descœur, président du Conseil général. Consciente de l’austérité imposée par la crise financière et le désengagement de l’état, l’opposition a cependant pointé du doigt “une section de fonctionnement qui explose de 10 % alors que la section investissement chute d’autant”, notait Alain Calmette.

Hausse “raisonnable”
Le budget 2009 du Conseil général a été établi sur les bases d’actions bien identifiées (lire par ailleurs) et avec “la volonté de préserver les équilibres de la collectivité”, précisait le président. C’est un budget de plus de 257 millions d’euros (221 millions sans les opérations de trésorerie) qui a été proposé. “Ce budget intègre une évolution des dotations de l’état de 2 %, une hausse des dépenses de fonctionnement de 5,7 % hors transfert, un emprunt d’équilibre de 34,6 millions d’euros et enfin un taux d’imposition directe en hausse de 6 % pour conserver un niveau d’épargne brute de 15 millions d’euros et garder notre capacité à investir”. Passé les querelles et les palabres sur les chiffres, Florence Marty, du groupe PS, dénonçait d’abord “l’impopularité de cette décision. Le contribuable n’est pas une vache à lait. L’augmentation de l’impôt risque de soulever la colère des Cantaliens”. Pour sa part, le maire d’Aurillac s’inquiétait d’un “investissement en net recul, d’un impôt en forte hausse et d’une dette qui explose. Il est aujourd’hui urgent de réfléchir à l’évolution future des grands équilibres financiers de la collectivité et au moyen d’équilibrer un budget sans s’endetter ou faire appel aux contribuables”.  “Cela ne m’amuse pas de proposer une hausse de l’impôt, mais je mets cela sur le compte de la responsabilité, enchaînait Vincent Descœur. Je pense que nos euros investis sont bien investis. Je ne crois pas que nous conduisions des opérations qui ne sont pas déterminantes. Malgré tous les transferts de charges et de compétences, le Cantal fait partie des départements les plus raisonnables. C’est grâce à une gestion rigoureuse, à une fiscalité et un recours à l’emprunt maîtrisé, à l’imagination de tous qu’on arrive à proposer un budget qui permettra demain d’avoir des projets qui avancent”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière