Aubrac
Le concours départemental est bien maintenu
Suite au conseil d’administration, le syndicat a décidé de maintenir le départemental à Neuvéglise le 2 octobre.
Le croisement aubrac charolais en valeur
Un président qui, à deux mois du départemental de Neuvéglise, se déclarait “serein” par rapport à la participation et l’état des animaux qui seront présentés. “Nous allons maintenant lancer la procédure avec les affiches, la publicité, contacter les éleveurs. Pour ce concours qui sera classique (Cézens, ses 450 animaux, et le départ du président Michel Bos, c’était un contexte particulier), nous allons mettre en valeur à Neuvéglise le croisement aubrac charolais avec des sections croisées, la possibilité de remettre les vaches avec leurs veaux.” Le croisement aubrac charolais mais aussi aubrac et blanc-bleu-belge est en effet de plus en plus prisé par les éleveurs : “D’un point de vue économique, c’est le système le plus rentable, reconnaît Christian Bos. La capacité d’augmentation de la race hors berceau passe par le développement du croisement. Nous avons aussi une très forte proportion d’aubracs en race pure. Le croisement représente donc pour nous une porte de sortie car il nous offre un marché et des meilleurs prix. Le croisement, c’est, enfin, pour les acheteurs, une production plus accessible.” Au niveau du conseil d’administration, lors de cette même réunion à Lanau, d’autres idées ont émergé comme le recensement de l’ensemble des adhérents au syndicat : “En effet, une petite minorité de 20 à 30 éleveurs adhérents ne participe pas aux concours et n’entre pas non plus dans le cadre des aides du Conseil général. Alors, nous souhaitons voir comment nous pourrions remédier à cela.”
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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