Le budget 2020 gonflé par les crises
L’Assemblée vient d’adopter le budget 2020 de l’État pour l’agriculture, en légère hausse pour faire face à la peste porcine, à Xylella fastidiosa et au Brexit.
Les députés ont adopté, dans la nuit du 28 au 29 octobre, le projet de budget 2020 pour l’agriculture. Avec 4,8 milliards d’euros, l’enveloppe du ministère de l’Agriculture augmente de 1 % pour 2020. Ce budget prévoit notamment un renforcement de la prévention des risques sanitaires, et le maintien d’une réserve pour faire face à d’éventuelles crises.
Cette somme « nous donne les moyens de nos ambitions » avec la « martingale gagnante » : « compétitivité, recherche, et innovation-transition », s’est félicité le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, devant les députés. Lors d’un long débat, marqué par quelques tensions dans la dernière ligne droite, le gouvernement a eu le soutien de la majorité LREM-MoDem. Dans l’opposition, Jérôme Nury (LR) a lui dénoncé un budget qui « ne redonne ni espoir, ni moyens, ni perspectives ».
L’exercice 2020 est en phase avec une partie de l’actualité agricole. L’évolution la plus notable est l’augmentation de 27 millions d’euros des dépenses affectées à la sécurité sanitaire, pour faire face aux conséquences d’un éventuel hard Brexit et au développement de deux fléaux sanitaires, la peste porcine africaine (peste porcine africaine) et la bactérie Xylella fastidiosa (arboriculture).
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1533, du 7 novembre 2019, en page 7.