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L'agriculture, une histoire de famille chez les Savajols

De génération en génération, ils se transmettent l'amour de la Brune et misent sur la génétique pour améliorer la race. Aujourd'hui, le Gaec du Coulagnet s'investit dans la préparation du 10e congrès mondial et du concours européen de la Brune. Deuxième article de notre série du mois de l'installation.

© Anne-Marie Vincent

À 81 ans, René Savajols le confie sans fausse pudeur : il est fier de voir à quel point la ferme de ses beaux-parents est devenue une belle et importante exploitation à Coulagnet (commune du Chastel-Nouvel) qui compte environ 70 vaches et 235 hectares (propriété et location). « Au début, j'avais peu de vaches. En 1965-1966, j'ai eu l'opportunité d'en d'acheter quatre ou cinq de plus, que de race Brune, venues de Suisse », se souvient-il. Encore maintenant, naissent des veaux issus de ces vaches ! Sans le savoir à l'époque, René Savajols était un précurseur. « J'étais fou mais bien conseillé », sourit-il. L'agriculteur construit sa première stabulation libre en 1974. Installé en Gaec au début des années 1980 avec son fils, Alain, il va petit à petit agrandir l'exploitation et son cheptel de vaches laitières. Toujours de race Brune. « C'est un bon compromis de rusticité et de rentabilité. Cette race a aussi des facilités de vêlage et une bonne qualité de lait », assure Alain Savajols. Le binôme fait déjà de la sélection pour améliorer la race. En 2009, c'est au tour de Maxime Savajols, en possession d'un bac pro et d'un certificat de spécialisation (CS) lait, de s'installer en Gaec avec son père. Il est rejoint par sa compagne, Fanny Runel, en début d'année. À 25 ans, Fanny Runel a plutôt un parcours atypique. Après un bac Stav (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant) et son CS lait obtenu, cette fille d'agriculteur devient agent au service de remplacement, fait des contrôles laitiers, puis, travaille à mi-temps dans une pâtisserie à Mende. Elle s'est ensuite installée en individuel en 2014 lorsque 35 hectares se sont libérés, puis « j'ai saisi l'opportunité pour m'installer sur le Gaec du Coulagnet », explique la jeune femme.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 3 décembre 2015, numéro 1336.

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