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L’agriculture biologique : pourquoi ? comment ?

La chambre régionale d'agriculture vient d'éditer trois guides de conversion à l'agriculture biologique. Ces guides s’efforcent de répondre aux multiples questions qui se présentent.

Le premier constat est le suivant : la demande des consommateurs en produits biologiques augmente de 10 % chaque année (selon l’Agence Bio) et la production ne suit pas.
Le premier constat est le suivant : la demande des consommateurs en produits biologiques augmente de 10 % chaque année (selon l’Agence Bio) et la production ne suit pas.
© D.R.

Le développement de l’agriculture biologique en Limousin et l'organisation de ces filières font partie des objectifs fixés dans le programme régional de développement agricole et rural 2009-2013. La chambre régionale d’agriculture Limousin apporte sa pierre à l'édifice en éditant ce printemps trois guides à destination des agriculteurs souhaitant se convertir au bio. Le premier d’entre eux est consacré aux productions animales, le second aux productions végétales et le dernier aux productions dites de diversification. Un fascicule récapitulatif des aides disponibles pour la conversion et des conditions requises pour l'accès complète le tout.

 

En consultant ces guides, le premier constat est le suivant : la demande des consommateurs en produits biologiques augmente de 10 % chaque année (selon l’Agence Bio) et la production ne suit pas. La conversion d'une exploitation à l'agriculture biologique constitue une modification radicale de son fonctionnement et de son système de production. En outre, la réglementation européenne s’appliquant à l’agriculture biologique est très stricte. Le projet doit par conséquent être mûrement réfléchi et son porteur doit être accompagné dans ses réflexions et démarches. Les chambres d'agriculture départementales et du Limousin proposent aux candidats à la conversion de les accompagner et de les informer sur la règlementation, les pratiques, etc.

 

Il leur est possible de constituer avec le candidat son dossier de conversion. Plusieurs étapes préalables sont indispensables à la conversion : l'engagement auprès d'un organisme certificateur agréé, la déclaration de l'activité auprès de l'agence Bio et enfin le dépôt d'un dossier de demande d'aide à la conversion à la DDT (DDAE). Parmi les dispositifs d'aide financière, il existe des aides rentrant dans le cadre du programme de développement rural hexagonal cofinancées par l'Etat, l'Europe et la Région. D'autres aides sont également disponibles au niveau régional (aide à la certification, projet global Objectif terre vivante, PMBE) et au niveau départemental (aide à l'investissement matériel) entre autres. Enfin, on retrouve dans les trois guides élaborés par la Chambre régionale d'agriculture, les grands principes de l'agriculture biologique selon les différents types de production, le cahier des charges correspondant à chacune des productions présentées et la commercialisation des produits biologiques. Toutes les informations pratiques nécessaires à la conversion sont donc rassemblées dans ces trois guides ainsi que les coordonnées des organismes à même d'aider le porteur de projet dans ses démarches.

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