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La transhumance, une histoire d’hommes, de nature et d’animaux

La deuxième édition de la transhumance “Entre vallée du Lot et volcan cantalien” aura lieu du 1er au 16 juin. Au passage, 15 étapes et près de 200 kilomètres avec un millier de brebis.

© JMA

Pour la deuxième année, des brebis partiront des Causses du Quercy pour rejoindre la station du Lioran. Mais cette fois, elles ne seront pas 700, mais un millier pour un périple de 180 km. La transhumance “Entre vallée du Lot et volcan du Cantal”, c’est la traversée de sites emblématiques avec en ligne de mire trois notions : l’environnement, l’agriculture et l’animation du territoire. “La première édition a été une véritable réussite. En 2013, l’aventure se poursuit car c’est vraiment une expérience à vivre, à partager, de se donner le temps de marcher au rythme des animaux à travers des paysages extraordinaires”, image Philippe Fabre, conseiller général du canton d’Aurillac IV.

Association de “l’animalité et l’urbanité”

 

Cheville ouvrière de cette opération, avec Jean-Louis Issaly, président de l’association Transhumance en Quercy, Philippe Fabre insiste sur le lien très fort “entre l’homme, la nature et l’animal à l’occasion d’une expérience unique à vivre chaque jour sur les villes étapes (lire ci-dessous) et plusieurs temps forts programmés. Cette année, ce sera un peu l’association de l’animalité à l’urbanité”. Propriétaire de 130 hectares d’estives sur la station du Lioran, le Département a donc imaginé que des moutons pourraient entretenir l’espace. Et c’est avec un grand plaisir qu’Hervé Pounau, directeur de la station, a vu débouler les brebis l’an dernier, accédant sans difficulté à des zones où l’homme et sa machine ne peuvent rien faire. De son côté, le Lot se voyait proposer un élargissement de ses zones de pâtures pour ses troupeaux et d’accentuer par l’occasion ses actions de lutte contre les espaces embroussaillés. Et côté lotois comme côté cantalien, c’était une belle occasion pour soutenir un peu plus la filière ovine. La rencontre entre Fabre et Issaly a donc débouché sur cette manifestation et la constitution d’un troupeau collectif avec les éleveurs du Lot et du Cantal. Autour, les communes traversées ont profité du passage pour se rappeler aux bons souvenirs des touristes, des amateurs et des marcheurs qui ont suivi la transhumance. L’occasion pour tout un chacun d’échanger avec les bergers, de parler de leur métier, de faire partager un savoir-faire avec les grands, mais ­également les petits, de présenter la caussenarde ou encore la lacaune... “Pour nous, l’objectif est de rendre encore plus attractif le Cantal. C’est un événement moderne”, martèle Philippe Fabre. Et côté attraction, la Transhumance a aussi fait appel à une marraine et un parrain célèbres : Marie-Jo Pérec, triple championne olympique et du monde d’athlétisme, et Gérard Klein, le plus célèbre “Instit” de France.

 

 

 

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

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