Aller au contenu principal

La remontée en Pro D2, un défi pour le Stade aurillacois

Le Stade aurillacois retrouvera la saison prochaine le rugby professionnel en Pro D2. Un challenge que le club envisage sans complexe.

A l’issue d’une saison en Fédérale 1, les joueurs du Stade sont en passe de remplir leur contrat : retrouver la Pro D2 dès cette année.
A l’issue d’une saison en Fédérale 1, les joueurs du Stade sont en passe de remplir leur contrat : retrouver la Pro D2 dès cette année.
© L'Union du Cantal
Le Stade aurillacois a retrouvé le 10 juin son rang au sein de la Pro D2 après sa victoire devant Périgueux, en demi-finale du trophée Jean-Prat. Mais au-delà du résultat sportif, le retour parmi les professionnels représente pour le club un enjeu économique important. Depuis le début de la saison, Christian Millette, président du Stade aurillacois, n’avait qu’une seule idée en tête : la remontée immédiate en Pro D2. “La descente en Fédérale 1 a amputé le club d’environ 700 000 euros sur le budget général, explique Christian Millette. Si on devait rester une année de plus à ce niveau-là, ce serait environ la même somme qu’il faudrait enlever pour la saison 2007-2008. Cela aurait été tout simplement une petite mort pour le club, avec un changement radical de politique et de stratégie de formation des jeunes et d’encadrement”. Malgré le départ de plusieurs joueurs suite à la descente en Fédérale 1, le club a su constituer une équipe performante tout au long de la saison. Tâche qui a incombé au duo d’entraîneurs Vialard-Peuchlestrade, moyennant un budget d’1,8 million d’euros.
“Jouer les premiers rôles en Pro D2”
Le Stade aurillacois va donc se retrouver la saison prochaine parmi les 30 meilleures équipes de rugby de France (Top 14 et Pro D2 confondues). Et la Pro D2, le club connaît. “Nous y sommes restés pendant de nombreuses années. Le club est donc déjà structuré pour y évoluer. Sportivement, on a déjà un groupe solide et qui aurait certainement fait bonne figure à ce niveau. Mon souhait est donc de conserver si possible l’ensemble de cet effectif et de le renforcer de façon significative pour la saison prochaine”, souligne Christian Millette. Il faut dire qu’à l’étage supérieur, les confrontations s’annoncent bien plus difficiles avec une Pro D2 qui va ressembler à un “mini Top 14”. De belles affiches en perspective contre de grosses cylindrées (Agen, Toulon, Béziers, La Rochelle) qui ont déjà recruté des noms célèbres du monde de l’ovalie. L’arrivée en Pro D2 de joueurs néo-zélandais (Tana Umaga, Philip Mehrtens et Anton Oliver), ou australiens (George Gregan) promet de beaux combats en perspectives… et des tribunes bien garnies à Jean Alric ! “La saison se jouera sur la richesse de l’effectif pour tenir sur la longueur”, pronostique Christian Millette, qui, pour autant, n’entend pas jouer les seconds couteaux la saison prochaine: “Le Stade ne revient pas en Pro D2 pour assurer son maintien mais bel et bien pour jouer les premiers rôles. On visera une place dans les cinq premiers afin de refaire rêver les Cantaliens lors des phases finales”.


Des soutiens attendus
En terme d’image, la Pro D2 prendra une nouvelle envergure l’année prochaine grâce à la couverture télévisée. Canal + vient de poser un peu plus de 100 millions d’euros sur la table pour assurer la retransmission de l’élite rugbystique (près de 26 millions par an en moyenne). Et dans ce “package” proposé à la Ligue nationale de rugby (LNR), la chaîne cryptée, par l’intermédiaire de sa filiale Sport +, diffusera un match de Pro D2 par journée de championnat. Pour le Stade aurillacois, ces droits télévisés représentent une recette supplémentaire de 700 à 750 000 euros qui sera versée par la LNR. Le Stade aurillacois compte à nouveau sur ses partenaires privés et institutionnels pour viser un budget global de 3 millions d’euros. “C’est le minimum nécessaire pour avoir encore une équipe compétitive, estime Christian Millette. Par convention, le Conseil régional, le Département et la ville d’Aurillac sont des soutiens importants pour le club. “Je vais leur demander un effort exceptionnel sur un an afin que le club puisse s’inscrire durablement à ce niveau”. Le Stade peut également compter sur le formidable engouement de ses supporters. “Ils ont été merveilleux cette année, note Christian Millette. Nous voudrions qu’ils soient encore plus nombreux l’an prochain car c’est également un soutien très important pour le club”.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière