La réforme du TODE impacte le Puy-de-Dôme
Les exploitations agricoles du département emploient de la main d'oeuvre saisonnière et seront impactées par cette évolution des charges sociales. Cela concerne notamment les systèmes en productions végétales où de nombreuses embauches sont faites sur la saison des récoltes pour des travaux sur la castration des maïs, la conduite d'engins pour les moissons, la récoltes de pommes de terre, le tri des oignons, le bâchage de betteraves, les vendanges... mais pas seulement.
Appliquée à la seule filière maïs semence, cette mesure couterait près de 400 000 € aux exploitations du département sans aucune compensation. En effet, environ 4000 ha sont castrés à la main à raison de 60 h de travail en moyenne par hectare, d'après le syndicat des maïs semence.
C'est la raison pour laquelle dès cet été, la FNSEA 63 s'est mobilisée pour informer les Parlementaires sur cette problématique et les sensibiliser à la nécessité de la mise en place d'un dispositif de remplacement du TODE.
Communiqué FNSEA 63