La mutation d’une agriculture en accéléré
L’agriculture en Roumanie est à l’image du pays tout entier : un secteur en mutation, très différent de ce qu’il était il y a trente ans. Mais elle a encore un potentiel de développement qui ne demande qu’à s’exprimer, pour la plus grande nécessité de l’économie du pays.
La Roumanie est méconnaissable par rapport à ce qu’elle était avant la chute du régime communiste de Nicolas Ceaucescu en décembre 1989, événement que les Roumains nomment « la révolution ». Son agriculture est aussi entrée dans le train de cette mutation accélérée, a fait ressortir un voyage de presse organisé par l’Apar, en partenariat avec le réseau européen des journalistes agricoles (Enaj), du 20 au 24 juin.
Ce pays où, en 1989, l’on ne pouvait acheter de la farine, du sucre, de l’huile ou du café que tel ou tel jour du mois, en faisant la queue dans des files d’attente interminables, et où l’on ne trouvait pas de bananes sur les étals, a aujourd’hui un aspect proche de celui des pays d’Europe de l’ouest. Bucarest a, comme toutes les capitales européennes, une vie nocturne animée, des lieux connectés au wifi et des pistes cyclables, et des magasins identiques à ceux des autres capitales.
Les symptômes du décollage agricole
Le secteur agricole roumain présente les symptômes du décollage. La valeur de la production de l’agriculture roumaine a augmenté de 144 % entre 2007 et 2016, à 134 milliards d’euros, a indiqué Maricel Floricel Dima, sous-secrétaire d’État à l’Agriculture le 20 juin à l’université vétérinaire et d’agronomie. La valeur de la production des grandes cultures a augmenté de 152 %, celle des productions animales de 133 % et celle des services à l’agriculture de 126 %, durant cette décennie.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1422, du 24 août 2017, en page 9.