La méthanisation à la ferme ne se contente pas de produire de l’électricité
Cantal conseil élevage, en partenariat avec le Lial, est impliqué dans le projet Optimir, qui devrait permettre d’ici peu la prédiction de nouveaux paramètres en élevage laitier.
Un incroyable potentiel
Mais le potentiel de développement reste colossal, démontre-t-il, chiffres à l’appui. Première installation française en 2003 et seulement 68 en fonctionnement depuis. Tout semble s’accélérer cependant ces derniers mois, puisque 150 unités de production pourraient être en service d’ici la fin de l’année. On reste néanmoins très en-deçà de nos voisins allemands, chez qui on dénombre près de 7 000 centrales à la ferme. “L’avantage de se développer un peu plus tard, c’est de profiter d’une technologie mieux maîtrisée”, relativise Jérémie Priarollo. Les perspectives, conclusions du Grenelle de l’environnement, laissent à penser qu’au moins 1 000 unités agricoles pourraient produire en 2020. Sachant que la France compte 70 000 fosses à lisier et donc... autant de potentiel de production. Du conseil, dans le Cantal. Dans le Cantal, des prestations d’accompagnement de projets de méthanisation sont déjà opérationnelles. La Chambre d’agriculture et Bois-énergie 15 proposent en effet de recueillir les informations nécessaires à l’évaluation du projet (dimensionner, chiffrer le coût des différents procédés et des aides financières auxquelles on peut prétendre) ; consulter les bureaux d’études et analyser leurs propositions ; accompagner la réalisation d’une unité de production.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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