Filière
La Gerbe d’Or prend un nouvel élan
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En 2007, Domagri consolide sa filière boulangère en construisant un nouvel outil de fabrication industriel basé sur un process de fabrication artisanale.

Patrick Pithon, directeur général Groupe Domagri et Christophe Maffre, gérant de La Gerbe d’Or.
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Auvergne Agricole

Les machines utilisées par La Gerbe d’Or sont conformes aux équipements habituels en boulangerie.
En 1999 Domagri faisait ses premiers pas dans la filière boulangerie en devenant l’unique actionnaire de La Gerbe d’Or à Mozac. Créée en 1978 par la famille Cornet (dont un des fils assure aujourd’hui la direction) cette boulangerie de type industriel va connaître une première période de restructuration et de consolidation avant d’entamer son développement.
Cette année, le conseil d’administration de la coopérative a en effet décidé de donner un nouvel élan à cette branche d’activité en rachetant un de ses deux concurrents. «L’ acquisition de cette unité de transformation va nous permettre de consolider la production de pains et viennoiseries, d’ augmenter et de diversifier les débouchés» explique Patrick Pithon, directeur général de Domagri et de ses filiales. Dès 2007 débuteront des travaux de construction d’un nouvel outil permettant de rassembler les deux unités sur un même site de près de 2000 m2 et d’accueillir une soixantaine de salariés. "Notre objectif est de proposer des produits innovants à nos clients, de leur donner le goût et l’envie de manger du bon pain tout en abaissant les coûts de production.» Mais ce qui tient à coeur aux acteurs de cette filière, c’est l’idée de redorer le blason du pain industriel. «Le pain industriel n’a de sens industriel que par le volume et non par la façon dont il est fabriqué» précise Christophe Maffre, agriculteur à Chidrac et gérant de La Gerbe d’Or. «Un bon pain mangé en restauration collective sera un bon pain acheté chez le boulanger !» La Gerbe d’Or s’est toujours appuyée sur des process de fabrication artisanale. Et la nouvelle unité appliquera le même concept en s’enrichissant du savoir faire complémentaire acquis au travers du rachat.
Au delà de l’assise commerciale qu’il devrait consolider, ce projet a aussi pour vocation de valoriser la production de blé du département. «C’est une démarche qui devrait permettre, demain, d’apporter une valeur ajoutée aux producteurs» précise Christophe Maffre. «En 1999, la prise de participation de Domagri dans La Gerbe d’Or s’inscrivait dans les orientations que s’était fixées le conseil d’administration de la coopérative pour valoriser la production de blé de ses adhérents. Le projet de développement de 2007 est une décision professionnelle qui va dans le même sens.» La Gerbe d’Or transforme aujourd’hui près de 11 000 quintaux de farine (via la SMC (1)) soit l’équivalent de 300 ha sur les 14 000 ha de blé contractualisés par Domagri. Demain, ce sont 6000 quintaux et 200 ha supplémentaires de blé de qualité meunière, cultivés en Limagne, qui seront nécessaires à la production de pain et viennoiserie de la nouvelle unité boulangère.
(1) Société meunière du centre, filiale de Domagri.
L’activité boulangerie constitue le coeur de l’activité de La Gerbe d’Or : la fabrication de pains représente l’équivalent de 15 000 baguettes/ jour et les viennoiseries près de 5000 pièces/jour.
Les principaux clients de la Gerbe d’Or sont la restauration collective, à hauteur de 45% des volumes, les restaurateurs indépendants pour près de 35 %, quelques boulangers pour dépannages ou défaillances sur un produit. A cela s’ajoute l’évènementiel telles que les rencontres sportives de haut niveau.
Cette année, le conseil d’administration de la coopérative a en effet décidé de donner un nouvel élan à cette branche d’activité en rachetant un de ses deux concurrents. «L’ acquisition de cette unité de transformation va nous permettre de consolider la production de pains et viennoiseries, d’ augmenter et de diversifier les débouchés» explique Patrick Pithon, directeur général de Domagri et de ses filiales. Dès 2007 débuteront des travaux de construction d’un nouvel outil permettant de rassembler les deux unités sur un même site de près de 2000 m2 et d’accueillir une soixantaine de salariés. "Notre objectif est de proposer des produits innovants à nos clients, de leur donner le goût et l’envie de manger du bon pain tout en abaissant les coûts de production.» Mais ce qui tient à coeur aux acteurs de cette filière, c’est l’idée de redorer le blason du pain industriel. «Le pain industriel n’a de sens industriel que par le volume et non par la façon dont il est fabriqué» précise Christophe Maffre, agriculteur à Chidrac et gérant de La Gerbe d’Or. «Un bon pain mangé en restauration collective sera un bon pain acheté chez le boulanger !» La Gerbe d’Or s’est toujours appuyée sur des process de fabrication artisanale. Et la nouvelle unité appliquera le même concept en s’enrichissant du savoir faire complémentaire acquis au travers du rachat.
Au delà de l’assise commerciale qu’il devrait consolider, ce projet a aussi pour vocation de valoriser la production de blé du département. «C’est une démarche qui devrait permettre, demain, d’apporter une valeur ajoutée aux producteurs» précise Christophe Maffre. «En 1999, la prise de participation de Domagri dans La Gerbe d’Or s’inscrivait dans les orientations que s’était fixées le conseil d’administration de la coopérative pour valoriser la production de blé de ses adhérents. Le projet de développement de 2007 est une décision professionnelle qui va dans le même sens.» La Gerbe d’Or transforme aujourd’hui près de 11 000 quintaux de farine (via la SMC (1)) soit l’équivalent de 300 ha sur les 14 000 ha de blé contractualisés par Domagri. Demain, ce sont 6000 quintaux et 200 ha supplémentaires de blé de qualité meunière, cultivés en Limagne, qui seront nécessaires à la production de pain et viennoiserie de la nouvelle unité boulangère.
(1) Société meunière du centre, filiale de Domagri.
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L’activité boulangerie constitue le coeur de l’activité de La Gerbe d’Or : la fabrication de pains représente l’équivalent de 15 000 baguettes/ jour et les viennoiseries près de 5000 pièces/jour.
Les principaux clients de la Gerbe d’Or sont la restauration collective, à hauteur de 45% des volumes, les restaurateurs indépendants pour près de 35 %, quelques boulangers pour dépannages ou défaillances sur un produit. A cela s’ajoute l’évènementiel telles que les rencontres sportives de haut niveau.