Conférence environnementale
La FNSEA insatisfaite de la feuille de route
Conférence environnementale
Suite à la Conférence environnementale qui s’est déroulée les 14 et 15 septembre à Paris, le gouvernement a adressé sa « feuille de route » pour la transition écologique. Selon le syndicat agricole majoritaire, il semblerait que des mesures aient été prises sans avoir été débattues.
« Nous constatons que le gouvernement a repris sa liberté », lance Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA dans une interview sur le site du syndicat. Elle fait allusion à certaines propositions du gouvernement qui figurent sur la feuille de route transmise par le gouvernement à la suite de la Conférence environnementale. « Nous reprenons aussi notre liberté pour dire que nous ne partageons pas l’analyse qui est faite », ajoute-t-elle. Premier point de désaccord : le plan Ecophyto 2018. Le gouvernement indique que la réduction de l’usage des pesticides est loin d’être atteinte. Une allégation peu appréciée par la vice-présidente qui rappelle que la profession agricole s’est « fortement impliquée » avec plus de 200 000 agriculteurs formés certi-phyto et près de 2 000 fermes Dephy (ferme d’expérimentation). « Nous refuserons tout durcissement du plan Ecophyto », clame-t-elle.
Eau, photovoltaïque, épandage…
La « deuxième déception » provient de la taxation des intrants. « On voit poindre cette année une taxation supplémentaire sur les fertilisants », s’inquiète Christiane Lambert. La FNSEA veut aussi des éléments complémentaires sur « les dérives des épandages » pointées du doigt par le gouvernement. L’interdiction des épandages aériens est prévue d’ici fin 2012. Sur ces thématiques, Christiane Lambert signale qu’il y aurait pu « avoir des pressions des partis politiques et de certaines associations ». Troisième point : l’eau. Le gouvernement donne la priorité à la politique de l’eau pour une meilleure qualité et la protection des bassins d’alimentation de captage et non à la constitution de réserve. Une réflexion sera également menée en 2013 sur les moyens réglementaires possibles pour protéger les riverains vis-à-vis des traitements phytosanitaires. De plus, une mission spécifique sur l’utilisation de l’eau en agriculture sera mise en place dans le cadre de la directive sur l’eau. « Nous nous attendons à une taxation supplémentaire des prélèvements d’eau », indique Christiane Lambert. Par ailleurs, la FNSEA « réaffirme le besoin d’utiliser l’eau d’irrigations, de stocker l’eau l’hiver. »
Le photovoltaïque fait aussi partie de la controverse. En effet, le gouvernement veut développer les panneaux solaires sur les « grands toits ». « Nous avons peur que les bâtiments agricoles ne soient pas considérés comme assez grands », insiste la vice-présidente avant d’ajouter : « nous serons vigilants pour que les agriculteurs puissent rentrer dans ce dispositif qui permet une diversification des revenus et une modernisation de nos bâtiments ». Enfin, des débats vont faire suite à la Conférence environnementale, il semblerait que les régions et les présidents de région les organisent plutôt que le préfet comme il en avait été discuté. « Est-ce que cela sera de nature à avoir un débat équilibré ? », s’interroge la vice-présidente de la FNSEA. Réponse d’ici peu de temps, les débats démarreront en janvier 2013.
Eau, photovoltaïque, épandage…
La « deuxième déception » provient de la taxation des intrants. « On voit poindre cette année une taxation supplémentaire sur les fertilisants », s’inquiète Christiane Lambert. La FNSEA veut aussi des éléments complémentaires sur « les dérives des épandages » pointées du doigt par le gouvernement. L’interdiction des épandages aériens est prévue d’ici fin 2012. Sur ces thématiques, Christiane Lambert signale qu’il y aurait pu « avoir des pressions des partis politiques et de certaines associations ». Troisième point : l’eau. Le gouvernement donne la priorité à la politique de l’eau pour une meilleure qualité et la protection des bassins d’alimentation de captage et non à la constitution de réserve. Une réflexion sera également menée en 2013 sur les moyens réglementaires possibles pour protéger les riverains vis-à-vis des traitements phytosanitaires. De plus, une mission spécifique sur l’utilisation de l’eau en agriculture sera mise en place dans le cadre de la directive sur l’eau. « Nous nous attendons à une taxation supplémentaire des prélèvements d’eau », indique Christiane Lambert. Par ailleurs, la FNSEA « réaffirme le besoin d’utiliser l’eau d’irrigations, de stocker l’eau l’hiver. »
Le photovoltaïque fait aussi partie de la controverse. En effet, le gouvernement veut développer les panneaux solaires sur les « grands toits ». « Nous avons peur que les bâtiments agricoles ne soient pas considérés comme assez grands », insiste la vice-présidente avant d’ajouter : « nous serons vigilants pour que les agriculteurs puissent rentrer dans ce dispositif qui permet une diversification des revenus et une modernisation de nos bâtiments ». Enfin, des débats vont faire suite à la Conférence environnementale, il semblerait que les régions et les présidents de région les organisent plutôt que le préfet comme il en avait été discuté. « Est-ce que cela sera de nature à avoir un débat équilibré ? », s’interroge la vice-présidente de la FNSEA. Réponse d’ici peu de temps, les débats démarreront en janvier 2013.