La ferme Lozère en chiffres
Mardi 26 janvier, le Cerfrance Lozère a présenté ses références économiques. Un rendez-vous annuel qui se déroule habituellement en présentiel. Au vu de la crise sanitaire actuelle, le Cerfrance Lozère a décidé de dématérialiser sa présentation.
La semaine dernière, dans le Réveil Lozère, avaient été présentés les chiffres de l’agriculture en temps de Covid-19, ainsi que l’impact de la crise sur la production. Cette semaine, le focus est sur la ferme Lozère.
En présence de Patricia Granat, présidente du Cerfrance Lozère et de Denis Laporte, directeur de la structure, les résultats ont été analysés avec le soutien de Didier Cayroche, responsable de la veille économique au Cerfrance Lozère, Nathalie Velay, chargée de mission en veille économique au Cerfrance Alliance Massif Central, et Annabelle Barthélémy-Dubost, chargée de veille économique au Cerfrance Alliance Massif Central.
La ferme lozérienne en 2011-2019
« La ferme Lozère s’est agrandie, de manière générale, dans cette décennie 2011-2019 », a souligné Annabelle Barthélémy-Dubost. Agrandissement d’effectifs et du nombre d’hectares, mais aussi des charges, la ferme lozérienne est passée par différentes étapes durant cette décennie.
« Au niveau des effectifs, ce sont notamment les effectifs laitiers qui gagnent, puisque l’on gagne 10 vaches laitières et une productivité laitière par vache de 200 litres », a introduit Annabelle Barthélémy-Dubost. Entre 2011-2019, cela se traduit donc par une « évolution des volumes laitiers de 52 000 litres », selon la chargée de veille économique. En brebis, note Annabelle Barthélémy-Dubost, « on gagne un peu plus de 22 000 litres de lait sur la même décennie ».
Au niveau des résultats économiques, cela s’est manifesté sur la décennie par une hausse de l’excédent brut d’exploitation (EBE), a noté la chargée de veille économique, de 7 400 euros/UTH. « Cette hausse de l’EBE s’explique aussi par la hausse du produit d’exploitation, qui regroupe le produit viande et les subventions », d’après Annabelle Barthélémy-Dubost. « Ce sont principalement les subventions qui participent à la hausse de l’EBE, puisqu’elles participent pour 60 % à cette progression », a détaillé la chargée de veille économique.
Mais, a aussi rappelé Annabelle Barthélémy-Dubost, les charges ont progressé de 29 000 euros dans le même temps, qui s’explique par la hausse de l’indice d’achat des matières premières qui a progressé de 3 % sur la période. Les charges de structure ont aussi pesé sur la même période.