La FDSEA rencontre la préfète de la Creuse
À l’initiative de la FDSEA, son président Christian Arvis, et sa secrétaire générale Séverine Bry ont rencontré ce jeudi 29 juillet, Madame la préfète Virginie Darpheuille, ainsi que Mme Gilli-Dunoyer et Pascal Maréchal de la DDT pour aborder certains sujets et dossiers d’actualité.
L’aide bovine dotée d’une enveloppe de 60 millions d’euros, annoncée par le Premier ministre lors de sa visite en Creuse au printemps dernier, incite la FDSEA à la vigilance sur ses effets auprès des éleveurs, au regard de la gravité de la crise bovine. La FDSEA reste très inquiète sur l’impact de cette mesure, à laquelle, selon les premières estimations, à peine 30 % des éleveurs seraient éligibles, compte tenu des conditions d’éligibilités et dont le montant moyen n’irait pas au-delà de 2 000 € par exploitation.
Parmi les autres sujets d’inquiétude abordés par le président Christian Arvis se trouvaient les mesures d’accompagnement mises en œuvre auprès des agriculteurs en difficulté. Un nouveau dispositif complémentaire initié par l’APCA, la FNSEA et JA a été mis en place avec « Agri collectif ». Bien qu’une cellule d’accompagnement soit déjà existante dans le département à laquelle participent les services de l’État et les organisations agricoles, « elle mérite d’être « rénovée » pour la rendre plus efficace » a souligné le président de la FDSEA. Si l’ensemble des organisations professionnelles agricoles sont unanimes pour aller encore plus loin sur ce dossier, « il faut rendre ce service encore plus abordable avec un soutien et une approche plus psychologique que technique » a ajouté Séverine Bry, tout en précisant « que la principale difficulté, était de recenser les agriculteurs en situation de détresse ».
La préfète Virginie Darpheuille, sensible à cette question, a demandé auprès des services de la DDT d’établir un audit de cette plate-forme pour mettre davantage de cohérence entre les différents acteurs, et pour rendre ce service encore plus opérationnel.
Pour le président Christian Arvis, « la prise en compte des agriculteurs en détresse dans les meilleures conditions reste primordiale, d’autant plus dans le contexte actuel ».