A la découverte d´un siècle et demi d´agriculture
A Charmensac de Loubaresse, Nicole et André Amarger proposent un retour dans le temps avec une exposition permanente de vieux matériels agricoles. Un pan de l´histoire de la Margeride, de 1850 à nos jours.
Ouverte au public depuis un mois, l´exposition "Les Sillons de Margeride" a déjà reçu la visite de 200 personnes. Samedi dernier, Nicole et André Amarger inauguraient le dernier élément de leur ferme découverte, à savoir l´histoire de l´agriculture de Margeride et sa mécanisation de 1850 à nos jours. Le visiteur découvre d´abord l´atelier du forgeron et le travail du bois, deux activités autrefois étroitement liées à l´agriculture. Honneur est fait également au cochon, animal ô! combien, important dans les fermes. Ensuite, s´ouvre devant lui le sillon du temps : le travail de la terre avec l´araire, la faux, le fléau, les premières moissonneuses à traction animale, un manège à cheval de marque Bodin de 1850, les premières batteuses
"Symboliquement, nous avons souhaité marquer la séparation des années 1950, c´est-à-dire l´explosion de la mécanisation dans les campagnes", fait remarquer André Amarger.
10 ans pour collecter des milliers d´objets
La visite continue alors sur la présentation des premières moissonneuses autotractées et tracteurs comme ce Massey-Harris "Pony" 816 de 1956, le premier qui équipa la ferme des parents d´André Amarger. Collectionneur passionné, ce dernier a amassé durant près de dix ans outils et vieilles machines qu´il a remis en parfait état de marche, avec parfois l´aide complice de son frère Bernard. Certes, la mécanique l´intéresse, mais la connaissance du monde rural constitue pour André Amarger "une forte motivation". S´il a racheté une partie de la collection du club des vieux métiers du lycée agricole de Saint-Flour, la majeure partie des objets rassemblés provient de Margeride, de la ferme de Charmensac ou dénichée jusqu´en Lozère. De nombreuses photos et textes rendent compte de l´ambiance quotidienne de la Margeride, que ce soit dans le travail, au champ ou dans les loisirs. L´Ecomusée Haute-Auvergne Margeride fournit une présentation de la fabrication du pain. Après ce retour dans le temps, le visiteur est invité sur l´exploitation à compléter ses connaissances sur les réalités actuelles de l´agriculture margeridienne.
Intégré à la ferme
André Amarger est installé depuis 27 ans, rejoint par son épouse, enseignante. Les 35 laitières donnent 208 000 litres de lait par an. Dix hectares de céréales permettent de compléter le foin séché en grange. 35 000 litres sont transformés sur place en fromage de pays, en tomme et en bleu. Le reste est collecté par la coopérative de la Haute-Truyère. "Avec la vente directe, nous recevons nos clients et les touristes dans le cadre du réseau Bienvenue à la Ferme", précise Nicole Amarger. L´exposition a le double avantage de mettre en valeur une collection riche par sa diversité et d´apporter un plus dans cette volonté d´accueil de la part du couple d´agriculteurs. Ce projet conduit sur deux ans a nécessité la construction d´un bâtiment spécifique, entièrement aménagé par leurs soins. Sur un investissement de 100 000 euros, Nicole et André Amarger ont obtenu près de 50 % d´aides de l´Europe, de la Région Auvergne et du département du Cantal. Ils s´inscrivent aujourd´hui dans les animations de la Margeride : Garabit, l´Ecomusée, la ferme de découverte du Saladou à Saint-Just, le musée de la Résistance du Mont-Mouchet, le parc animalier de Trailus.
10 ans pour collecter des milliers d´objets
La visite continue alors sur la présentation des premières moissonneuses autotractées et tracteurs comme ce Massey-Harris "Pony" 816 de 1956, le premier qui équipa la ferme des parents d´André Amarger. Collectionneur passionné, ce dernier a amassé durant près de dix ans outils et vieilles machines qu´il a remis en parfait état de marche, avec parfois l´aide complice de son frère Bernard. Certes, la mécanique l´intéresse, mais la connaissance du monde rural constitue pour André Amarger "une forte motivation". S´il a racheté une partie de la collection du club des vieux métiers du lycée agricole de Saint-Flour, la majeure partie des objets rassemblés provient de Margeride, de la ferme de Charmensac ou dénichée jusqu´en Lozère. De nombreuses photos et textes rendent compte de l´ambiance quotidienne de la Margeride, que ce soit dans le travail, au champ ou dans les loisirs. L´Ecomusée Haute-Auvergne Margeride fournit une présentation de la fabrication du pain. Après ce retour dans le temps, le visiteur est invité sur l´exploitation à compléter ses connaissances sur les réalités actuelles de l´agriculture margeridienne.
Intégré à la ferme
André Amarger est installé depuis 27 ans, rejoint par son épouse, enseignante. Les 35 laitières donnent 208 000 litres de lait par an. Dix hectares de céréales permettent de compléter le foin séché en grange. 35 000 litres sont transformés sur place en fromage de pays, en tomme et en bleu. Le reste est collecté par la coopérative de la Haute-Truyère. "Avec la vente directe, nous recevons nos clients et les touristes dans le cadre du réseau Bienvenue à la Ferme", précise Nicole Amarger. L´exposition a le double avantage de mettre en valeur une collection riche par sa diversité et d´apporter un plus dans cette volonté d´accueil de la part du couple d´agriculteurs. Ce projet conduit sur deux ans a nécessité la construction d´un bâtiment spécifique, entièrement aménagé par leurs soins. Sur un investissement de 100 000 euros, Nicole et André Amarger ont obtenu près de 50 % d´aides de l´Europe, de la Région Auvergne et du département du Cantal. Ils s´inscrivent aujourd´hui dans les animations de la Margeride : Garabit, l´Ecomusée, la ferme de découverte du Saladou à Saint-Just, le musée de la Résistance du Mont-Mouchet, le parc animalier de Trailus.