Aller au contenu principal

La caille des blés, le plus petit galliforme migrateur

Étonnant cet oiseau. Contrairement aux apparences, la caille des blés est une espèce robuste pour migrer sur de grandes distances.

© Romain_Monlong

Pesant de 75 à 135 grammes, elle peut parcourir de 1 000 à 3 000 kilomètres entre sa zone d’hivernage et son aire de reproduction. Pour arriver en France à partir de la mi-avril, son voyage débute dès la mi-février où elle quitte (pour les plus lointaines) ses quartiers sahéliens en rejoignant d’autres hivernants d’Afrique du nord (Maroc essentiellement) mais aussi de la péninsule ibérique. Les femelles migrent les premières, les mâles et leurs chants si spécifiques (faisant penser à « paye tes dettes ! ») débarquent ensuite. Une seconde vague d’oiseaux vient renforcer les effectifs dans le mois de juillet. Ces individus âgés de trois mois seulement (nés au printemps en Espagne) sont déjà aptes à se reproduire. Les départs les plus précoces s’organisent dès les premières moissons du mois d’août et se prolongent tout le mois de septembre. Le nid peut comporter dix à treize œufs et la production moyenne par couvée est de cinq jeunes.
Avec la France, cet oiseau est chassé dans de nombreux pays européens. En Lozère, l’étude des tableaux de chasse place la caille dans les espèces d’importance à l’ouverture pour les chasseurs. Le tableau moyen est de cinq oiseaux par chasseur en ayant prélevé. Les principales menaces qui pèsent sur la caille sont les dégradations causées sur les zones d’hivernage avec les sécheresses à répétition mais aussi l’irrigation des cultures au Maroc, les lâchers de cailles japonaises avec les risques d’hybridation et la perte du comportement de migration mais encore l’intensification agricole avec les moissons nocturnes ou le déchaumage précoce.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1438, du 14 décembre 2017, en page 4.

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière