Insécurité : les bons conseils à suivre
Certains agriculteurs font la triste expérience de voir leurs exploitations agricoles être prises pour cible. « Les intrusions et les vols de matériels agricoles, comme les GPS des tracteurs ou encore le gasoil, sont les faits les plus courants », estime Jean-Édouard Leroy, juriste à la FNSEA. Mais les agriculteurs sont aussi exposés aux vols d’outillages, de métaux, de véhicules ou encore d’animaux. « La difficulté de mise en sûreté réside dans le fait de protéger des installations situées sur de vastes territoires et dispersées géographiquement », indique le site de la Gendarmerie nationale. En effet, souvent isolées des habitations, les exploitations agricoles sont plus vulnérables. Pour essayer de se prémunir au maximum des actes de délinquance, les agriculteurs sont encouragés à mettre en place des moyens de protection divers : alarmes avec détecteurs de présence, dispositifs d’éclairage, barrières ou portails à chaque entrée, serrures, présence de chiens, etc. « De plus en plus d’exploitants prennent le réflexe d’installer des caméras de surveillance », ajoute Jean-Édouard Leroy.
Renforcer les liens avec les forces de l’ordre
Des actions peuvent aussi permettre de dissuader les voleurs, comme varier ses horaires de passage dans les bâtiments ou les pâtures pour brouiller les habitudes, garder un oeil sur les passages et signaler les comportements suspects à la gendarmerie la plus proche, etc. « Il est important de renforcer les liens entre le monde agricole et les services de gendarmerie », prévient le juriste. Dans certains départements, la préfecture, le groupement de gendarmerie et la Chambre d’agriculture ont mis en place des dispositifs d’alerte par SMS. Face à la recrudescence des actes de malveillance subis par les agriculteurs, ces initiatives permettent de recevoir des alertes en temps réel sur d’éventuels préjudices. Enfin, si malgré tous ces moyens mis en oeuvre, une infraction, quelle qu’elle soit, a tout de même lieu, il est recommandé de la signaler.