Fruits et légumes : les valeurs sûres ont la cote
Une étude commandée par FranceAgrimer à l’institut CSA montre que l’achat et la consommation de fruits et légumes se font avec plaisir et que le goût importe beaucoup.
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Les changements des habitudes alimentaires ont conduit FranceAgrimer à diligenter cette étude afin de mesurer et de suivre dans le temps les habitudes et niveaux de consommation des fruits et légumes auprès des adultes consommateurs. Le but était de comprendre les attitudes et comportements des foyers français en matière de consommation de fruits et légumes (pomme de terre incluse), quelle que soit leur forme (frais et transformés). L’étude s’est déroulée sur une année, de décembre 2014 à octobre 2015, afin de suivre les achats pendant les quatre saisons. Pour ce faire, l’année a été divisée en six périodes d’enquête pour couvrir les périodes classiques mais aussi atypiques (Noël, congés, vacances estivales, rentrée). Un peu moins de huit panélistes sur dix déclarent accorder de l’importance aux circuits de distribution et 61 % affirment préférer privilégier l’achat de fruits et légumes en commerce de proximité plutôt qu’en grandes surfaces. Mais dans la pratique, les achats se font essentiellement en hypermarché (60 %), en supermarché (51 %) et sur les marchés (45 %). Un nombre moins important de consommateurs privilégie les magasins spécialisés ou les circuits courts comme la vente chez les producteurs. Les consommateurs font en moyenne leurs achats alimentaires une fois par semaine. Et si l’achat de fruits et légumes est un plaisir, il manque souvent de fantaisie puisque les Français achètent souvent les mêmes produits et anticipent leurs achats. La consommation de cinq fruits et légumes par jour, bien ancrée dans les esprits, est un objectif que se fixent deux tiers des répondants. Toutefois, seul un tiers met en application cette recommandation de portions journalières. Cette rigueur quotidienne est mise à mal face à la consommation réellement déclarée : si les prises varient entre 3,5 et 5 par jour en fonction de la période de l’année, les quantités sont en deçà de celles recommandées. Les personnes interrogées se considèrent comme des consommateurs moyens de fruits et légumes (59 %) face à 29 % de gros consommateurs. Plus de sept répondants sur dix estiment que leur consommation est suffisante. Ceux qui estiment ne pas en manger suffisamment avancent plusieurs raisons : les fruits sont écartés pour leur fragilité mais aussi parce qu’ils se périment trop vite ou que leur qualité déçoit alors que les légumes sont moins appréciés pour ce qui est du goût. Les produits frais ont une place importante dans le quotidien des sondés.
La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 28 avril 2016, numéro 1357.