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À Fraissinet-de-Lozère, Isabelle et Jérémie Figeat alimentent une autre vision de la paysannerie

Depuis leur atelier de la commune du Pont-de-Montvert-sud-mont-Lozère, ce couple d’agriculteurs s’est lancé dans la production artisanale de pain et s’est vu attribuer dix hectares qui leur ont permis de professionnaliser leur activité.

Depuis leur atelier de la commune du Pont-de-Montvert-sud-mont-Lozère, ce couple d’agriculteurs s’est lancé dans la production artisanale de pain et s’est vu attribuer dix hectares qui leur ont permis de professionnaliser leur activité.
Depuis leur atelier de la commune du Pont-de-Montvert-sud-mont-Lozère, ce couple d’agriculteurs s’est lancé dans la production artisanale de pain et s’est vu attribuer dix hectares qui leur ont permis de professionnaliser leur activité.
© GS

C’est un idéal agricole qui vient de loin. Installés à Fraissinet-de-Lozère, sur la commune du Pont-de-Montvert-sud-mont-Lozère, Isabelle et Jérémie Figeat œuvrent patiemment depuis des années pour faire aboutir leur idée : produire du pain avec leur propre production de céréales, le transformer et arriver à en vivre en conservant des petites surfaces, à échelle humaine. « On a commencé par le pain, puis le moulin, puis les terres » raconte Isabelle Figeat. Le pain, d’abord conçu avec celles et ceux qui les entoure, en association. Une réussite qui éveille un appétit pour les deux cinquantenaires : « on avait beaucoup de demande mais toujours aussi peu de terres ». Pas une parcelle disponible au-delà de la dizaine d’hectares qu’ils louent autour du village de Fraissinet, à peine deux hectares de céréales, le reste en parcours pour leurs chevaux de trait. Quinze ans que Jérémie cherchait des terres pour pérenniser l’activité. Quand Isabelle l’a rejoint sur le projet il y a cinq ans, « on est même allé dans l’Aveyron ou le Tarn au cas où », sans succès.
Accès impossible au foncier, jusqu’à ce que l’Adear (association lozérienne pour le développement de l’emploi agricole et rural) les informe en 2019 qu’un appel à candidature allait être lancé pour des terres à Chapieu. Plus de trente kilomètres de distance, mais ils saisissent l’occasion et candidatent. Sur les vingt hectares espérés, ils en obtiennent la moitié, l’autre demi-lot allant à leur collègue Nathalie Fournier, paysanne-boulangère elle aussi. Dix hectares en deçà de leurs besoins mais des « jolies terres » selon Jérémie, quasi totalement exploitable, sans terrain boisé.

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