Aller au contenu principal

Forte hausse du prix du beurre : la situation pourrait perdurer

En pleine période d'Épiphanie, les cours du beurre atteignent des niveaux inédits depuis la crise de 2017-2018. Les approvisionnements se tendent du fait d'une faible production et d'une demande qui augmente.

En pleine période d'Épiphanie, les cours du beurre atteignent des niveaux inédits depuis la crise de 2017-2018. Les approvisionnements se tendent du fait d'une faible production et d'une demande qui augmente.
En pleine période d'Épiphanie, les cours du beurre atteignent des niveaux inédits depuis la crise de 2017-2018. Les approvisionnements se tendent du fait d'une faible production et d'une demande qui augmente.
© Jérôme Chabanne/Illustration

Les boulangers-pâtissiers tirent la sonnette d'alarme : le prix du beurre explose et les professionnels peinent à s'approvisionner en pleine période d'Épiphanie. Entre septembre et décembre, le prix du beurre a augmenté de plus de 30 % et plafonne actuellement aux alentours de 5 000 euros par tonne. Un niveau inédit depuis la « crise du beurre » en 2017-2018, pendant laquelle les cours s'étaient envolés à plus de 7 000 euros par tonne. Dans un courrier adressé aux ministères de l'Économie et de l'Agriculture, peu avant Noël, les boulangers de la CNBPF (artisans) et la FEB (industriels) ont demandé au gouvernement de « réunir d'urgence l'ensemble des acteurs de la filière (agriculteurs, laitiers, artisans, industriels et distribution) afin de sécuriser les approvisionnements et de convenir de mesures communes pour garantir un prix convenable aux consommateurs et permettre à nos adhérents de vivre décemment de leur travail ».

Les pâtissiers pâtissent
« Certains boulangers ont du mal à se faire livrer. En pleine période d'Épiphanie, on se retrouve à utiliser des beurres de moins bonne qualité ou des margarines », témoigne le président de la CNBPF, Dominique Anract. Les approvisionnements se tendent alors que « la reprise de l'activité économique a été plus forte que prévu à la fin du troisième semestre [...] et a semble-t-il été sous-estimée par certains acheteurs qui n'avaient pas entièrement couvert leurs achats », observe le Cniel dans une note de conjoncture.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière