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Formations au sanitaire, Vivea Limousin veut accélérer le pas

La semaine passée, le comité Vivea Limousin a fait un point d’étape sur le dispositif de formation aux aspects sanitaires mis sur pied à la rentrée 2014. Un dispositif qui a démarré tranquillement et pour lequel Vivea veut mettre les bouchées doubles.

Des formations DUER ont eu lieu un peu partout en Limousin.
Des formations DUER ont eu lieu un peu partout en Limousin.
© AJ

Il y a tout juste un an, le comité Vivea Limousin planchait sur le futur cahier des charges sur la prévention et la gestion des risques en matière sanitaire.  Ce cahier des charges était alors le fruit d’un long travail avec les acteurs de la formation et du sanitaire. Les formations qui seraient retenues devraient traiter les aspects alimentation, reproduction, parasitisme mais aussi donner aux participants une méthodologie, les amener vers une démarche de prévention et de gestion des risques. Le dispositif avait ensuite été lancé officiellement au Sommet de l’élevage en présence de Christiane Lambert, présidente nationale de Vivea. En ce mois de juillet, c’est donc à un bilan d’étape que s’est livré le comité. « Si les résultats sont encourageants, il reste cependant du travail à faire », a souligné Brigitte Alanore, présidente de Vivea Limousin. À ce jour, 25 formations ont déjà eu lieu en Limousin et 245 personnes ont été formées sur les trois départements. Insuffisant pour le Comité qui a pour objectif 25 formations par département et 500 agriculteurs formés. Sur les formations déjà effectués, plusieurs constats : une répartition hommes-femmes quasi égale parmi les formés, une participation réduite des coopératives et le nombre réduit de jeunes stagiaires. Sur ce dernier point, une raison est avancée : les jeunes au sortir de leur formation agricole éprouvent sans doute moins le besoin de se former. Sur les formations réalisées, les retours des stagiaires sont très positifs, 84 % d’entre eux leur  attribuant une note moyenne de 9 ou 10/10. Une majorité demande cependant un volet pratique plus important. Parmi les hypothèses de travail retenues par les membres du comité, la programmation d’une journée spécifique sur le parasitisme a été évoquée. De même, une réflexion sur le coût économique de la non-prévention pourrait être intégrée dans les formations à venir. Dépassant cette fois le cadre sanitaire, le comité Vivea Limousin a annoncé le lancement d’un cahier de charges sur la gestion des risques à la rentrée.

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