Fixer la valeur ajoutée sur le territoire
C'est quand il fait moins beau qu'il faut préparer les beaux jours : pour le président, Jean-Pierre Chateau, il faut moderniser le fonctionnement de l'entreprise pour garder un temps d'avance.
L'exercice 2017-2018 d'Altitude se solde par un résultat en retrait. Qu'est-ce qui explique ces moindres performances ?
Quand ça ne va pas bien chez les paysans, c'est pareil pour la coop. Globalement, on a vécu une année difficile : avec le printemps long et pluvieux, on n'a pas vendu beaucoup de graines, la sécheresse a ensuite pénalisé les ventes de semences fourragères, ce qui a impacté nos marges. La branche laitière a, elle, été marquée par une faible reprise de la production notamment en raison de fourrages de moindre qualité. En viande, on a souffert d'une moindre consommation liée aux messages sur les nouvelles modes alimentaires qui affectent le commerce et le marché franco-français. Cela nous a pénalisés un peu sur la partie Covial qui avait enchaîné deux années positives. Au final, si le chiffre d'affaires reste stable, notre résultat marque le pas mais il n'y a rien de dramatique. C'est un contexte et une situation qu'ont connus tous les groupes coopératifs. Ceci dit, la tendance n'étant pas bonne, il faut inverser tout ça.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1503, du 28 mars 2019, en page 9.