Fin Gras du Mézenc : Le Fin Gras du Mézenc revient dans nos assiettes
La saison de commercialisation du Fin Gras du Mézenc a été lancée le 30 janvier à Sainte-Eulalie en Ardèche.
Nous sommes au mois de février, la période où l’on retrouve le Fin Gras du Mézenc dans nos assiettes. Le 30 janvier dernier, l’association Fin Gras du Mézenc avait convié éleveurs, bouchers et restaurateurs de la filière et élus à Sainte-Eulalie en Ardèche pour le lancement de la saison de cette viande AOP d’exception.
La saison 2017 s’annonce sous de très bons auspices avec un nombre d’animaux commercialisés sous appellation en progression. Les chiffres prévisionnels annoncent 997 génisses et 13 boeufs abattus et vendus sous AOP ; le président Bernard Bonnefoy était donc heureux d’annoncer que la barre des 1000 animaux serait très certainement franchie au cours de cette saison : «Ce sont entre 950 et 1000 animaux qui devraient être vendus sous AOP» souligne Yannick Pochelon, technicien de l’association qui rappelle que les chiffres exacts seront connus en fin de saison.
Un millier d’animaux pour cette saison
Ce petit millier d’animaux Fin Gras du Mézenc est engraissé par 92 exploitations (contre 91 en 2016) situées en Haute-Loire et en Ardèche, autour du Mont Mézenc et du Gerbier-de-Jonc, à plus de 1000 m d’altitude. Le lancement de la saison s’est déroulé dans trois de ces 92 élevages, au Gaec des Plaines à Ste Eulalie qui a d’ores et déjà vendu 9 génisses Fin Gras du Mézenc à un boucher de Haute-Loire (voir ci-dessous), et sur la commune du Cros de Géorand sur le Gaec de l’Alliance (Michel et Véronique Jourdan) et chez Frédéric Chazalon.
Les animaux (génisses et boeufs), typés viandes mais sans excès (cularards non admis) et issus de races à viande nés et élevés sur le massif du Mézenc, sont abattus du 1er février au 31 mai à un poids moyen de 370 kg et à l’âge moyen de 34 mois.
Le Fin Gras du Mézenc peut compter sur des acteurs “aval” dynamiques et motivés avec 109 points de ventes en boucheries artisanales, de nouvelles boucheries intéressées par cette viande dans le nord de la France et 30 restaurateurs du territoire de l’appellation mais aussi du Puy-de-Dôme et de la Loire, qui subliment cette viande.
Nicolas Marcon, boucher au Béage dont les frères produisent sous appellation, propose du Fin Gras du Mézenc depuis son installation en 1999 : «En saison, je ne vends que du Fin Gras issu des 17 génisses que j’achète sur le secteur du Béage, Ste Eulalie et Freycenet La Cuche. Les consommateurs viennent parfois de loin (Aubenas...) et spécialement pour acheter du Fin Gras !».
Quant aux restaurateurs, ils se montrent tout aussi enthousiastes à l’égard de cette viande, à l’image de Gilles et Isabelle Recton, à la tête de «la Table de Vallès» à Chaudeyrolles : «Nous proposons du Fin Gras du Mézenc durant toute la saison dans nos menus. C’est une superbe viande très goûteuse et très tendre. Nous la préparons aussi bien en entrée qu’en plat principal». Pour ce restaurateur qui se trouve à quelques pas de la Maison du Fin Gras, il était logique de cuisiner cette viande en saison, qui de surcroît, enchante ses clients.
Après plusieurs années de participation au concours national agricole des prairies fleuries sur le territoire de l'AOP Fin Gras du Mézenc, l’association a décidé d’orienter sa communication 2017 sur l’un des fondements de l’appellation : la richesse floristique des prairies naturelles (plus de 107 plantes) qui parfume la viande. Ce qui amène tout naturellement Bernard Bonnefoy à lancer ce slogan «le Fin Gras du Mézenc est bien un véritable steak végétal naturel !», un message qu’il n’a pas manquer de porter à l’occasion de sa participation au Sirha (Salon international de la restauration, de l'hôtellerie et de l'alimentation) la semaine dernière à Lyon.
Chaudeyrolles, capitale du Fin Gras du Mézenc
L’association a profité de cette journée pour annoncer que les bureaux de l’association Fin Gras du Mézenc se trouvent désormais à Chaudeyrolles, dans les locaux de la Maison du Fin Gras du Mézenc. Un véritable pôle Fin Gras du Mézenc a ainsi été créé dans ce village qui devient la capitale du Fin Gras du Mézenc.
Véronique Gruber