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Faire reconnaître le travail du cheval

Éleveur de Comtois à Lafage-Saint-Julien, Dominique Dalle sera présent dimanche 18 septembre dans l’arène d’Aumont-Aubrac avec ses juments.

De gauche à droite : Isabelle, Laurine, Dominique et Mathieu avec leurs juments.
De gauche à droite : Isabelle, Laurine, Dominique et Mathieu avec leurs juments.
© Yvan Guilhot

Dominique Dalle, et son épouse, Isabelle, se sont rencontrés sur un champ de foire de chevaux. Ces passionnés prennent sur leur temps libre pour s’occuper de leurs Comtois et faire évoluer leur élevage. Originaires du Doubs, ces chevaux se distinguent par une crinière blanche, une robe cerise, un fond de patte noir-gris et, idéalement, une croix blanche sur le front.

Crinière blanche  et robe cerise


« Ce sont des chevaux lourds, adapté au travail aux vignes et aux calèches », présente Isabelle Dalle. Comme les Percherons, Bretons et autres Ardennais, ils ont développé un sens de l’écoute. Une qualité primordiale pour Dominique et Isabelle qui associent leurs enfants, Laurine et Mathieu à l’élevage. Pour améliorer le cheptel, le couple fait saillir les juments avec des étalons certifiés. Les poulains partent en Italie et les meilleures juments sont gardées. Si les dernières saillies avaient pour but d’acquérir de la hauteur, Dominique et Isabelle recherchent en priorité « la sagesse et le lait ». « À 18 ans, Kara, « la mémé », nourrie encore son poulain », sourit Dominique.
Un marché vers le Japon ouvert, en 2015, permet une valorisation légèrement supérieure des animaux mais ce débouché reste précaire, avec des lots actuellement en quarantaine. L’élegage  ne leur permet pas de dégager un revenu. « Avec les puces, les vaccins obligatoires, les saillies et les estives, on couvre à peine les frais », déplore Dominique Dalle. Afin d’inciter les propriétaires de chevaux à garder leurs bêtes, Dominique Dalle s’investit dans le syndicat des chevaux de trait lozériens, dont il est le président depuis 2016. « Ce qui compte c’est que les gens conservent leurs chevaux. » Pour valoriser le travail du cheval, une procédure est actuellement en cours avec la filière cheval de Lozère. L’objectif est de rendre la jument primable, comme elle l’était quelques années en arrière, à l’équivalent de deux vaches allaitantes. Une juste récompense pour un animal qui peut rendre de nombreux services en « nettoyant des parcelles ».
Au Qualiviande, Dominique Dalle présentera des juments déjà primées au niveau interrégional, notamment Dana, troisième lors d’un concours dans le berceau de la race. Dans le concours, plus que le classement, l’éleveur recherche l’avis du juge et la note. « On se trouve toujours le meilleur chez soi mais pour le vérifier il faut sortir. »

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