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Être créateur de valeur ajoutée

Le centre de gestion était en assemblée générale, mardi 5 mai, à Mende. Deux présentations sont venus émaillées les échanges. La première concernait la valeur ajoutée de la ferme Lozère : 50 % de celle-ci a une influence sur l’économie locale. La seconde évoquait l’agriculture et ses liens étroits avec les marchés.

© Sandra Hartmann

Les agriculteurs sont probablement l’une des catégories sociales les plus innovantes aujourd’hui. Cette innovation (ou adaptation pour les autres) est une nécessité, s’agissant notamment de faire face à la volatilité des prix ou à des marchés plus qu’incertains. Et celle-ci, lorsqu’elle n’est pas bridée par des contraintes administratives est synonyme de valeur ajoutée pour les territoires ; c’est ce qu’a voulu montrer Nathalie Velay, responsable de la veille économique pour le Cerfrance alliance Massif central. « Quarante-six pourcents de la valeur ajoutée a une influence directe sur le territoire, souligne-t-elle, créant de l’emploi salarié et non salarié. » Exemple avec la construction d’un bâtiment agricole, il y a du travail pour de nombreux corps de métiers du BTP. Mais cette valeur ajoutée n’est pas uniquement financière, elle peut être appréhendée avec d’autres données notamment en termes de gestion des territoires ou de moyens de productions. Tous s’accordent à dire que l’agriculture est capable de faire ses gammes sur plusieurs temps. « Attention à ce qu’elle ne devienne pas la variable d’ajustement, comme c’est trop souvent le cas », note Michel Brugeron, président de Cerfrance Lozère. Pour Lucien Bourgeois, économiste et membre de l’Académie d’agriculture de France, « il faut se donner les moyens d’anticiper pour réagir en cas de crise ». La crise économique et la crise alimentaire ont bouleversé le contexte économique des exploitations agricoles. Il a fallu trouver de nouvelles marges de manœuvre pour survivre et éviter le double danger d’une forte augmentation des charges et d’une baisse des prix. Néanmoins, pour l’analyste, pas question de tomber dans le défaitisme et cela commence par tordre le cou à certaines idées reçues ; « l’Allemagne n’a pas toujours raison et la France n’a pas toujours tort ». Quoi que l’on puisse penser du mille-feuille français, la Pac a été confortée, donnant une visibilité jusqu’en 2020 et la France a obtenu quelques souplesses pour l’appliquer sur le territoire.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 14 mai 2015.

La dernière du présidentMichel Brugeron, président du Cerfrance Lozère n’est pas candidat à sa succession. Il a été chaleureusement remercié par Gilles Boyer, président du Cerfrance alliance Massif central pour son investissement : « Vous avez contribué à faire et à valoriser une belle structure. Des hommes de valeur comme vous, cela compte et je serais heureux de vous accueillir au conseil d’administration de l’alliance Massif central, même si vous laissez votre place de président. »

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