Et au milieu coulent des inquiétudes…
L’association des maires de Lozère (AMF 48) s’est réunie le 27 juin dans la salle des fêtes du conseil départemental, à Mende. La cartographie des cours d’eau en Lozère a notamment fait débat.
Selon le président de l’AMF 48, Jacques Blanc, « environ cent maires » ont participé à l’assemblée générale, en présence également du préfet de Lozère, Hervé Malherbe, le 27 juin dernier, à Mende. Tous ont d’abord tenu à rendre hommage aux maires disparus : Claude Feybesse, de Saint-Étienne-du-Valdonnez, Jean-Marcel Recoules, de Termes, et enfin Jean Roujon, de Marvejols, pour qui une minute de silence a été respectée. L’approbation des rapports financier et moral ont recueilli l’unanimité tandis que d’autres points ont soulevé des inquiétudes : loi NOTRe, les communes nouvelles et surtout la future cartographie des cours d’eau en Lozère. À cette occasion, René-Paul Lomi, directeur départemental des territoires, a présenté l’objet de l’instruction : « Mieux faire connaître les parties du réseau hydrographique qui sont des cours d’eau et où s’applique une réglementation spécifique. Privilégier pour cela une cartographie complète des cours d’eau. Là où ce n’est pas possible, établir une méthodologie d’identification des cours d’eau, associés à une cartographie progressive, notamment en tête de bassin-versant lorsque l’identification exhaustive n’est pas possible à des coûts et dans des délais acceptables. » En somme, à partir des trois critères cumulatifs pour définir un cours d’eau, à savoir « un lit naturel à l’origine, un débit suffisant une majeure partie de l’année et l’alimentation par une source », l’État compte bien différencier les cours d’eau, des rases et des canaux, une altérité parfois délicate qui entraîne des tensions entre usagers.
La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 9 juillet 2015.