Lozère bio
En Lozère, la bio va de l’avant
Touchant toutes les filières, l’agriculture biologique poursuit sa progression sur le département. Lancement de la marque « Tendre d’Oc », renouveau de La Cardabelle, accompagnement des filières lait, en 2014, Lozère bio a du pain sur la planche.
L’assemblée générale de Lozère bio avait lieu mardi 18 mars à Mende. Pour la première fois, elle était couplée avec un autre rendez-vous annuel : celui de la conférence départementale sur le bio organisée par l’association et la chambre d’agriculture. Introduite conjointement par Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture et Denis Pit, président de Lozère bio, cette conférence comprenait un état des lieux des filières bio en Lozère, un zoom sur la filière « porc fermier en agriculture biologique ».
Un vrai potentiel en lait notamment
« Avec dix-neuf nouvelles exploitations labellisées bio en 2013, soit près de 10 % de progression en un an, le développement du bio poursuit sa progression sur le département, touchant toutes les filières » a estimé Denis Pit devant une assistance nombreuse, plus de soixante-cinq personnes dont le directeur de la chambre régionale d’agriculture, une forte représentation du conseil général de la Lozère, etc.
« Alors que le bio a longtemps été l’apanage des petits producteurs et de la vente directe, plusieurs entreprises agro-alimentaires ou de transformation qui ont pris contact avec Lozère développement pour s’installer sur le département, souhaitent le faire en bio » rajoutait Maxime Colomb, animateur de l’association. « Entre ces projets, les besoins non couverts des entreprises du département, il existe un vrai potentiel de développement dans toutes les filières lait, plus de trois millions pour le lait de chèvre, la filière châtaignes, etc. » « En 2014, nous souhaitons réunir tous les entreprises qui transforment du lait bio en Lozère autour d’une même table » rajoutait Denis Pit.
À lire dans le Réveil Lozère n°1252 du 27 mars 2014, en page 4.
Zoom sur le porc fermier
Le zoom sur la production de porc fermier a mis en avant quelques chiffres au niveau national, les français consommant 32 kg de porc par an contre 41 kg par an dans l’Union européenne. Présentée par Marc Fabre, une étude a montré que la filière porc fermier menée en agriculture conventionnelle est une filière rentable. Générant un revenu annuel disponible de 14 720 euros pour 800 heures de travail par an, celle-ci rémunère le travail des éleveurs.
D’après des travaux menés par les élèves du Lycée Terre Nouvelle sur une exploitation en agriculture biologique en Lozère, associée à la vente directe, la valorisation apportée par le bio permet d’accroître encore la rémunération, de gagner des parts de marché.