National salers
En Châtaigneraie, la salers a su séduire également
La 139e édition du National salers vient de fermer ses stalles à Saint-Mamet. Le site de la Croix-blanche s’est parfaitement prêté à l’organisation de l’événement.
Le pari était osé, mais il a marché. En organisant le National salers à Saint-Mamet, le Groupe salers évolution voulait prouver que la manifestation pouvait s’exporter bien au-delà des portes du foirail de Mauriac. Un week-end réussi avec de la qualité, du soleil et du public. La crainte, c’était que les éleveurs habitués à Mauriac ne fassent pas le déplacement, que le public n’ait pas autant de place et d’espace pour admirer les bêtes, les élevages et échanger avec le monde agricole en général. Mais le site de la Croix-blanche a déjà fait ses preuves sur d’autres manifestations agricoles. Il suffisait juste d’élargir, de trouver un peu plus de place pour contenter tout le monde.
Près de 370 bêtes présentes sur le concours
“La logistique est vraiment bonne, tout comme l’accueil. Je tiens vraiment à remercier et à féliciter le comice et la commune quant à cette organisation, notait Bruno Faure, directeur du GSE. C’est également très bien pour la promotion de la race en Châtaigneraie. Ici, c’est un besoin important avec une vocation plus tournée vers l’engraissement, la viande que sur les zones de montagnes.” Avec près de 370 bêtes présentes pour le concours, la race s’est ainsi exposée non seulement pour le public, “mais également pour les acheteurs étrangers venus encore nombreux . Nous avons là des Anglais, des Irlandais, des Gallois, des Espagnols, des Belges ou encore des Danois. Cela fait du bien”, poursuivait-il (lire par ailleurs). Bien sûr, ce n’est pas forcément le même public qui a fait le déplacement à Saint-Mamet, mais le jeu en valait la chandelle. “C’était vraiment un petit challenge que de délocaliser. Mais si on a pu changer de site, c’est grâce à un gros travail en amont. Des habitués de Mauriac sont venus, des nouveaux ont concouru. Et ceux qui viennent de loin ont aussi fait le déplacement comme des éleveurs du Nord et de l’Est de la France.” Durant trois jours, Francis Manhès (Arpajon), Jean-François Bel (Cheylade), Éric Brilhat (Saint- Saturnin), Louis de Boismenu et Éric Dauphin (Puy-de-Dôme) ont passé en revue bourrets, doublons, tersons, femelles jeunes et adultes, et autres taureaux au peigne fin. Et tous auront noté l’excellent cru de cette 139e édition (voir palmarès en dernière page). “Un National salers, c’est un budget de 75 000 euros environ, l’un des plus petits budgets pour une race en Spécial. Mais pour nous accueillir, c’est simple, il nous faut un volontaire. Nous sommes attentifs à toutes les demandes”, lançait Bruno Faure. Avis aux amateurs.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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