Élection MSA 2020, portrait de Denis Mathieu
Les élections MSA en Creuse À l'approche des élections MSA, présentation de quelques candidats. D'où viennent-ils ? quelles sont leurs motivations ? Leurs objectifs ? Portrait d'un délégué confirmé
À 58 ans, Denis Mathieu n'est pas un néophyte. Sur les terres sostraniennes, cet éleveur en bovins limousins est à la tête d'un troupeau de 200 mères sur une exploitation d'environ 260 hectares. Après un premier mandat en 2009, il repart cinq ans après pour un second où il siégera également au CDEL (Comité départemental d'échelon local). Habitué des élections MSA, celles de 2020 seront pour lui synonyme d'une troisième présentation. Un délégué cantonal qui ne se lasse pas et qui trouve des intérêts au travers de cette tribune : celui de répondre à des besoins, à des demandes et de permettre aux adhérents de ne pas se sentir sur la touche. « Être rapporteur, c'est nous permettre d'avoir encore du poids ».
« Mon premier mandat m'a permis de comprendre le fonctionnement vu de l'intérieur »
« Souvent quand on pense MSA, les agriculteurs parlent des cotisations... », oui, mais ! Denis nous raconte : « à l'époque de mon premier mandat, je savais que la MSA était notre organisme de protection sociale mais j'avais aussi une notion très floue de tout le reste ». Une vision qui va très vite s'éclaircir lorsqu'il investit l'administration de l'intérieur. La MSA défend beaucoup d'actions tant aux niveaux des prestations maladies, de la retraite, de la protection sociale. Dans le champ de ces actions, le délégué cantonal devient la soupape de la relation entre la MSA et son public. « Notre siège c'est la possibilité de faire remonter des caisses locales vers le plus haut ». Ainsi, partant des thèmes sur lesquels les adhérents souhaitent débattre ou être informés, les délégués vont axer leur travail et élaborer des programmes. Le suicide dans le monde agricole, ainsi que la maladie de Lyme, ont été des sujets qui ont touché les interlocuteurs. Des interventions ont été initiées pour ouvrir les débats et offrir un panel de conseils et d'informations.
Motiver les troupes
Mobiliser les gens n'est pas une mince affaire. Pourtant trouver la motivation de voter, c'est asseoir l'idée d'avoir plus d'écoute. « Plus on votera, plus on sera pour faire remonter les choses ». En effet, pour faire entendre les doléances des campagnes il faut des votes significatifs amenant les délégués cantonaux à faire « effet de groupe ». Denis Mathieu en est certain, « il y a un vrai échange avec la MSA » et pour faire au mieux, il faut plusieurs voix. Travailler à l'unisson, Denis Mathieu sait faire, exploitant au sein d'un Gaec de trois associés, il soutient l'idée « que les délégués sont des courroies de transmission dans les deux sens ». Ensemble, nous sommes là pour faire remonter les questions, les demandes, mais aussi faire redescendre les informations et véhiculer ce qui est fait au sein de la MSA.
Besoins, demandes, informations mais aussi écoute et social : un troisième mandat qui conjugue toutes les leçons qu'est prêt à poursuivre Denis Mathieu.