Destination croule « édition 2017 »
Initiée en 2015, cette action a pour vocation de mettre en exergue le potentiel d’accueil de la haute Margeride pour la nidification de la Bécasse des bois. De plus, ces rendez-vous crépusculaires sont l’occasion de fédérer les chasseurs et le grand public en général autour d’un thème souvent méconnu, à savoir celui de l’avifaune nicheuse et migratrice inféodée aux forêts d’altitude.
La croule désigne à la fois le comportement crépusculaire des bécasses mâles au printemps-été et la période journalière ou annuelle pendant laquelle ce comportement peut être observé. La croule dure moins longtemps le matin que le soir. De plus, la croule du soir est plus confortable et plus agréable pour l’observation des oiseaux. La durée journalière la plus longue s’observe dans la première quinzaine de juin. C’est durant cette période que les soirées de comptage sont planifiées.
94 participants
Des études ont montré qu’un individu survolait quelques dizaines d’hectares chaque soir de croule, si bien qu’il est possible de penser que des clairières même faiblement espacées sur un linéaire forestier, accueillent des individus probablement différents. De plus, les parcours de croule ont une structure assez complexe et ne se limitent pas à une simple boucle ; tout en sachant que chaque soir, un mâle ne survole pas plus de 20 % de son aire de croule, il est donc primordial d’agir en simultané sur l’essentiel des clairières d’une zone de comptage pour être certain d’établir l’importance de l’activité de reproduction.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1423, du 31 août 2017, en page 5.