Domagri
Des perspectives de développement prometteuses
Domagri
La Réunion générale d’information de Domagri s’est tenu le 13 décembre dernier.

La coopérative Domagri a dressé le bilan de ses multiples activités
©
Auvergne Agricole

On assiste cette fin d’année à une flambée des prix mondiaux

Michel Delsuc, président de Domagri

André Bonin et Pierre Aymard
Une baisse de 17 %
La coopérative Domagri a dressé lors de sa réunion générale d’information le bilan de ses multiples activités. La collecte de grains 2005-2006 accuse une baisse de 17 % par rapport à l’exercice précédent, toutes espèces confondues.
Le secteur de l’agro-fourniture, quant à lui, est confronté aux conséquences directes du contexte réglementaire et de l’évolution du coût de l’énergie : le groupe stabilise cette année son activité de distribution. «Nous avons amélioré notre offre en nutrition animale et nos ventes ont augmenté de 3700 tonnes. En parallèle, le secteur des loisirs verts est en extension : pour exemple, un magasin Gamm Vert va être créé à St-Eloy-les-Mines» précise Michel Delsuc, président de Domagri. «Nous avons également de fortes perspectives de développement grâce à nos filiales et nos partenaires. Nous recherchons de la valeur ajoutée à nos produits en développant la transformation avec la Société Meunière du Centre et la boulangerie notamment». Le directeur de Domagri, Patrick Pithon, a ajouté que « l’accent est mis sur la qualité du conseil pour accompagner le développement des exploitations ».
Hubert Grallet, président de la section métiers du grain à Coop de France s’est exprimé au sujet des perspectives des marchés : « On assiste cette fin d’année à une flambée des prix mondiaux due à un affaiblissement des stocks et de faibles récoltes. Le marché est porteur : la coopération renforce notre capacité de réponse aux demandes croissantes en besoins alimentaires et non-alimentaires. Restons vigilants sur l’envolée des prix en conservant les systèmes d’intervention et de protections aux frontières !».Question à...
Michel Delsuc, président de Domagri
Quels moyens vous donnez-vous pour garder la compétitivité des exploitations et de la filière ?
Michel Delsuc : «La compétitivité de nos exploitations est inféodée à notre capacité de production et aux moyens disponibles pour y parvenir. Ainsi, tant qu’aucun substitut efficace ne nous est proposé, nous avons besoin des produits phytosanitaires pour rester compétitifs. De plus, la recherche, y compris à travers les biotechnologies, est essentielle pour progresser dans les domaines des semences, de la transformation, des applications industrielles, etc. C’est pour cela que nous nous sommes associés à la création de Céréales Vallée. N’oublions pas notre rôle premier : en restant compétitifs, nous pourrons produire de quoi nourrir le monde, tout en étant rémunérés pour notre travail».
André Bonin, ancien directeur adjoint de Domagri, a reçu l'insigne de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite Agricole par Pierre Aymard, Officier du même ordre.
La coopérative Domagri a dressé lors de sa réunion générale d’information le bilan de ses multiples activités. La collecte de grains 2005-2006 accuse une baisse de 17 % par rapport à l’exercice précédent, toutes espèces confondues.
Le secteur de l’agro-fourniture, quant à lui, est confronté aux conséquences directes du contexte réglementaire et de l’évolution du coût de l’énergie : le groupe stabilise cette année son activité de distribution. «Nous avons amélioré notre offre en nutrition animale et nos ventes ont augmenté de 3700 tonnes. En parallèle, le secteur des loisirs verts est en extension : pour exemple, un magasin Gamm Vert va être créé à St-Eloy-les-Mines» précise Michel Delsuc, président de Domagri. «Nous avons également de fortes perspectives de développement grâce à nos filiales et nos partenaires. Nous recherchons de la valeur ajoutée à nos produits en développant la transformation avec la Société Meunière du Centre et la boulangerie notamment». Le directeur de Domagri, Patrick Pithon, a ajouté que « l’accent est mis sur la qualité du conseil pour accompagner le développement des exploitations ».
Hubert Grallet, président de la section métiers du grain à Coop de France s’est exprimé au sujet des perspectives des marchés : « On assiste cette fin d’année à une flambée des prix mondiaux due à un affaiblissement des stocks et de faibles récoltes. Le marché est porteur : la coopération renforce notre capacité de réponse aux demandes croissantes en besoins alimentaires et non-alimentaires. Restons vigilants sur l’envolée des prix en conservant les systèmes d’intervention et de protections aux frontières !».Question à...
Michel Delsuc, président de Domagri
Quels moyens vous donnez-vous pour garder la compétitivité des exploitations et de la filière ?
Michel Delsuc : «La compétitivité de nos exploitations est inféodée à notre capacité de production et aux moyens disponibles pour y parvenir. Ainsi, tant qu’aucun substitut efficace ne nous est proposé, nous avons besoin des produits phytosanitaires pour rester compétitifs. De plus, la recherche, y compris à travers les biotechnologies, est essentielle pour progresser dans les domaines des semences, de la transformation, des applications industrielles, etc. C’est pour cela que nous nous sommes associés à la création de Céréales Vallée. N’oublions pas notre rôle premier : en restant compétitifs, nous pourrons produire de quoi nourrir le monde, tout en étant rémunérés pour notre travail».
André Bonin, ancien directeur adjoint de Domagri, a reçu l'insigne de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite Agricole par Pierre Aymard, Officier du même ordre.