Des niveaux de prix jugés trop bas
Selon les acteurs de la filière bovine, les prix tendent à progresser. Une nouvelle qui n'est pas si optimiste, puisque les cours restent en deçà d'une rémunération correcte pour les agriculteurs. Ainsi en août, le prix moyen du broutard charolais U 300-350 kg, calculé par la FMBV, dépassait son niveau de l'an dernier sur les principaux marchés en vif, sans parvenir toutefois à rejoindre partout le niveau de prix de 2019. Ainsi la FNB estime qu'alors que le Charolais U 400 kg s'affichait à 2,58 EUR/kg en semaine 33 (contre 2,50 EUR/kg
l'an dernier), le coût de production était de 3,26 EUR/kg. Conformément à l'accord interprofessionnel, ces indicateurs sont établis à partir des données du réseau d'élevages de références Inosys, sur la base d'un échantillon de 118 exploitations bovins viande (85 en race Charolaise, 33 en race Limousine). Le prix de revient mesure le prix de vente nécessaire pour rémunérer la main-d'oeuvre de l'exploitant à hauteur de deux Smic et les capitaux propres de l'atelier, une fois déduits les aides affectées à l'atelier et les autres produits.