Des Lozériens au Régal de Toulouse
Du 13 au 15 décembre a eu lieu la 20e édition du salon régional de l’agriculture (Régal). Carole Delga, présidente de la Région Occitanie a officiellement inauguré le salon ce vendredi 13 décembre, et est allée à la rencontre des producteurs qui pendant trois jours ont fait découvrir aux visiteurs leurs savoir-faire et le meilleur de l’agriculture régionale.
Du 13 au 15 décembre a eu lieu la 20e édition du salon régional de l’agriculture (Régal). Carole Delga, présidente de la Région Occitanie a officiellement inauguré le salon ce vendredi 13 décembre, et est allée à la rencontre des producteurs qui pendant trois jours ont fait découvrir aux visiteurs leurs savoir-faire et le meilleur de l’agriculture régionale.
650 produits régionaux proposés à la dégustation et à la vente, dont 70 % référencés sous la marque régionale Sud de France-l’Occitanie ; 230 producteurs locaux, dont 135 proposent des produits sous signe officiel de qualité et d’origine (AOP, AOC, IGP, Label Rouge, Bio) et tous les vignobles d’Occitanie représentés avec les vins du Languedoc, du Sud-Ouest, du Roussillon, des Pays-d’OC et des Côtes-du-Rhône et spiritueux ; plus de 100 animaux dans la ferme pédagogique ; plus de 70 animations culinaires, gastronomiques et sensorielles : voilà ce qui attendait les visiteurs du salon Régal, dont l’entrée est gratuite pour tous.
« Notre salon régional de l’agriculture, qui fête cette année sa 20e édition, reste plus que jamais la vitrine de nos terroirs, de nos produits et de l’excellence de notre agriculture. À travers ce salon de l’agriculture, la Région souhaite faire connaître le travail de nos agricultrices et de nos agriculteurs. Les fêtes de fin d’année se profilent et il faut qu’il y ait dans nos assiettes des produits d’Occitanie pour soutenir et encourager le travail de nos agriculteurs et de nos viticulteurs. Réaffirmons-leur dès à présent notre fierté et notre solidarité en allant à leur rencontre au salon régional de l’agriculture ! Je me réjouis que la Région puisse organiser un salon d’une telle envergure qui permet de rassembler petits et grands autour du meilleur de l’agriculture et de la viticulture d’Occitanie ! » a déclaré Carole Delga, lors de l’inauguration officielle, vendredi 13 décembre.
Une « vitrine de l’Occitanie »
À travers cet évènement, la Région souhaite également mettre à l’honneur et soutenir les agriculteurs et viticulteurs qui font face à des défis sans précédent : effets du dérèglement climatique, aléas sur les marchés, inflation… Consommer local est plus que jamais un acte fort pour encourager l’activité des producteurs régionaux et soutenir leurs emplois.
Tête d’affiche de cette 20e édition, la race bovine Mirandaise fait l’objet depuis une vingtaine d’années d’un programme de sauvegarde qui a permis une réelle augmentation des effectifs alors que cette race était menacée d’extinction. Ce projet est soutenu par la Région dans le cadre du CPBR (Conservatoire du patrimoine biologique régional) dont le rôle est d’assurer la conservation des ressources génétiques locales agricoles, tant pour les races animales que pour les variétés locales. Le programme bénéficie de l’appui technique et scientifique de l’Institut de l’Élevage, mais également d’une convention de partenariat signée avec la maison de l’élevage du Gers.
Avec plus de 260 produits sous signe de qualité, l’Occitanie est la première région en nombre de produits sous signe officiel de qualité, et s’illustre par la qualité et la diversité de ses produits.
Dans les allées, si ces trois jours de salon réjouissent tous ceux présents, les problématiques qui touchent le monde agricole sont sur toutes les lèvres : crise agricole, crise sanitaire (FCO et MHE) et dernièrement, la signature de l’accord UE-Mercosur qui agace de nombreux agriculteurs. « La Région se mobilise à son échelle avec des mesures urgentes pour répondre aux besoins des agriculteurs », a souligné Carole Delga, qui rappelle son « indignation quant à l’accord UE-Mercosur qui vient d’être signé. J’ai indiqué aux derniers ministres de l’agriculture et à la commission européenne en avril mon opposition quant aux conditions de ce traité. Pour qu’il y ait des traités internationaux, il faut une régulation et des conditions équitables, or ce n’est pas le cas ici ».