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Des intérêts complémentaires scellés dans une convention départementale
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Produire de l’électricité en profitant des ressources naturelles du département mérite bien une compensation : une convention cadre fixe les règles du jeu.
Une convention cadre signée la semaine dernière à l’Hôtel du Département entre le Conseil général et EDF.
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RSA
Un barrage hydroélectrique génère bien plus que de l’énergie. Il est aussi porteur d’emplois, façonne le paysage et s’avère à ce titre un partenaire important du développement touristique. Le Conseil général le sait bien ; EDF, qui espère la reconduction de ses concessions ne l’ignore pas non plus. Des intérêts complémentaires qui sont désormais précisés dans une convention cadre, signée vendredi 8 février par le président de l’Assemblée départementale, Vincent Descœur, et le directeur délégué de la production ingénierie hydraulique d’EDF, Xavier Ursat.
“Le Cantal fait partie des départements qui comptent”, assurait celui-ci, en évoquant les nombreux ouvrages qui maillent le territoire départemental (voir par ailleurs). “Preuve qu’un département rural de montagne est à même de produire de l’énergie”, se satisfaisait le président du Conseil général. Il relevait cependant que, si ces usines ont été très bénéfiques en termes d’économie générée par leur construction, les évolutions technologiques font que de moins en moins d’agents sont présents dans le département. L’objet de la convention cadre est précisément là : que le Cantal continue, d’une manière ou d’une autre, à tirer profit de l’exploitation hydroélectrique. “Nous souhaitons qu’EDF puisse réaffirmer son intention d’engendrer du développement économique au-delà de son cœur de métier”, a réclamé Vincent Descœur, soulignant au passage que les principaux bénéficiaires se trouvent le plus souvent assez loin de l’endroit de production. Et de citer parmi les pistes de réflexions engagées l’idée de faire du Cantal un territoire d’accueil pour les formations liées à la production énergétique, l’accompagnement économique des vallées ou soumettre à l’entreprise des offres pour faciliter le télétravail. Prenant sa casquette de président de l’Entente vallée du Lot, Vincent Descœur soulignait l’importance de l’implication des concessionnaires dans l’utilisation multiple de l’eau. Xavier Ursat en a convenu et cite en priorité l’agriculture et la ressource en eau potable, avant les activités aquatiques sur les plans d’eau ou en eaux vives.
En paraphant le document, le responsable d’EDF engage son entreprise sur la période 2013 -2015 à un accompagnement économique, touristique et environnemental. En assurant que, dès cette semaine “on entre dans le concret des actions conduites dans le département”, Xavier Ursat informe aussi qu’un fond spécial a été créé pour apporter aux chefs d’entreprises locaux, porteurs de projets, une aide technique et juridique.
Une part du gâteau
“Le Cantal fait partie des départements qui comptent”, assurait celui-ci, en évoquant les nombreux ouvrages qui maillent le territoire départemental (voir par ailleurs). “Preuve qu’un département rural de montagne est à même de produire de l’énergie”, se satisfaisait le président du Conseil général. Il relevait cependant que, si ces usines ont été très bénéfiques en termes d’économie générée par leur construction, les évolutions technologiques font que de moins en moins d’agents sont présents dans le département. L’objet de la convention cadre est précisément là : que le Cantal continue, d’une manière ou d’une autre, à tirer profit de l’exploitation hydroélectrique. “Nous souhaitons qu’EDF puisse réaffirmer son intention d’engendrer du développement économique au-delà de son cœur de métier”, a réclamé Vincent Descœur, soulignant au passage que les principaux bénéficiaires se trouvent le plus souvent assez loin de l’endroit de production. Et de citer parmi les pistes de réflexions engagées l’idée de faire du Cantal un territoire d’accueil pour les formations liées à la production énergétique, l’accompagnement économique des vallées ou soumettre à l’entreprise des offres pour faciliter le télétravail. Prenant sa casquette de président de l’Entente vallée du Lot, Vincent Descœur soulignait l’importance de l’implication des concessionnaires dans l’utilisation multiple de l’eau. Xavier Ursat en a convenu et cite en priorité l’agriculture et la ressource en eau potable, avant les activités aquatiques sur les plans d’eau ou en eaux vives.
Un accompagnement économique et touristique
En paraphant le document, le responsable d’EDF engage son entreprise sur la période 2013 -2015 à un accompagnement économique, touristique et environnemental. En assurant que, dès cette semaine “on entre dans le concret des actions conduites dans le département”, Xavier Ursat informe aussi qu’un fond spécial a été créé pour apporter aux chefs d’entreprises locaux, porteurs de projets, une aide technique et juridique.