Des indemnisations de dégâts de gibier en baisse
Si une légère baisse des indemnisations dues aux dégâts de gibier en Lozère a été constatée, réjouissant les acteurs intervenant sur le sujet, différentes explications sont possibles.
Le constat de cette baisse a été fait lors d’une commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS), qui s’est réunie mi-décembre en Lozère. Cette commission concourt à l’élaboration, la mise en œuvre et au suivi, dans le département, de la politique de l’État dans le domaine de la chasse et de la protection de la faune sauvage. Elle est notamment chargée d’émettre, dans le respect des équilibres biologiques et des intérêts agricoles et forestiers, un avis sur la gestion des espèces chassées et la préservation de leurs habitats. Elle se prononce sur les périodes, les modalités et pratiques de chasse, ainsi que sur celles de destruction des animaux susceptibles d’occasionner des dégâts. Elle est consultée sur l’attribution des plans de chasse et intervient en matière d’indemnisation des dégâts aux récoltes, aux cultures et aux forêts causés par le grand gibier.
Des dégâts qui évoluent
Pour la saison 2021-2022, l’indemnisation des dégâts de gibier, qui est administrée par les fédérations départementales de chasse, s’élevait, en Lozère, à 250 426 euros. Pour la saison 2022-2023, la fédération départementale de chasse a indemnisé près de 243 869 euros. Si la baisse est réjouissante, elle cache des variations intéressantes, et notamment une baisse des dégâts de sangliers, mais une hausse des dégâts de cervidés. Ces conclusions sont à mettre en parallèle avec l’augmentation constatée de la population de cervidés sur le territoire.
Si le montant des indemnisations a baissé, c’est aussi « grâce au travail de la fédération départementale de chasse, en lien avec les agriculteurs, et notamment la FDSEA », s’est satisfait le représentant du syndicat agricole à la commission Didier Vernhet. « Il y a une très bonne communication entre nous, et cela permet aussi de fluidifier le travail. On essaye, monde agricole et monde de la chasse, de conserver cette bonne relation, et c’est un