Des fermes ouvertes qui favorisent les projets pédagogiques
A l´invitation de la FDSEA, 800 élèves de primaire se sont rendus dans les exploitations agricoles du département.
Cette année, c´est une trentaine de chefs d´exploitation qui se sont inscrits dans la démarche Fermes ouvertes, initiée et organisée par la FDSEA. Ils ont accueilli sur leurs terres, dans leurs étables ou sur leurs tracteurs des enfants scolarisés en classe primaire dans les établissements publics ou privés du Cantal. Pour cette 14e édition, pas moins de 28 classes issues de 24 écoles (soit 800 enfants) ont découvert, l´espace d´une demi-journée, le travail à la ferme. Parmi les premières exploitations visitées, celle de Christophe Puech, à Cantournet de Senilhes, sur la commune d´Arpajon.
La traçabilité
Une quinzaine d´élèves de Prunet, du CE1 au CM2, étaient conduits par leur directrice, Isabelle Boudou. Après la transformation fromagère expliquée l´année dernière, cette institutrice avait choisi d´aborder avec ses élèves le thème de la traçabilité. "Je crois que les paillettes d´insémination et le marquage des veaux à la naissance les ont marqués", constate l´éleveur laitier qui a su faire preuve d´un vrai talent de pédagogue tout au long de ce lundi après-midi.
Dans un langage simple et clair, Christophe Puech a présenté aux enfants de 8 à 11 ans les tâches qu´il accomplit au quotidien. Une découverte pour une large majorité : seulement trois d´entre eux sont fils d´agriculteurs. "Ceux-là sont particulièrement heureux et valorisés d´expliquer ce qu´ils savent déjà à leurs camarades de classe", souligne Mme Boudou dans un sourire.
"Y retourner"
Tous ont déjà planché sur le métier d´agriculteur, son rôle et ses missions, thème retenu pour le concours de cette nouvelle édition des fermes ouvertes. "Après les concours de dessin, nous avons demandé aux enfants d´écrire des poèmes", explique Michel Combes, secrétaire général de la FDSEA. L´école de Prunet a remis cinq poèmes aux organisateurs. Par la voix de Daniel Goulème,?inspecteur des écoles, l´Education nationale se félicite "de ces initiatives, de la disponibilité des professionnels et de la qualité de l´organisation". De son côté, Christophe Puech se dit ravi d´avoir participé pour la première fois à cette opération et promet d´être partant pour la 15e édition. Il n´a finalement qu´un regret : "J´aurais aimé que les enfants puissent assister à un vêlage, car -lorsque cela se passe bien- c´est un moment magnifique, emprunt de sensations fortes".
La traçabilité
Une quinzaine d´élèves de Prunet, du CE1 au CM2, étaient conduits par leur directrice, Isabelle Boudou. Après la transformation fromagère expliquée l´année dernière, cette institutrice avait choisi d´aborder avec ses élèves le thème de la traçabilité. "Je crois que les paillettes d´insémination et le marquage des veaux à la naissance les ont marqués", constate l´éleveur laitier qui a su faire preuve d´un vrai talent de pédagogue tout au long de ce lundi après-midi.
Dans un langage simple et clair, Christophe Puech a présenté aux enfants de 8 à 11 ans les tâches qu´il accomplit au quotidien. Une découverte pour une large majorité : seulement trois d´entre eux sont fils d´agriculteurs. "Ceux-là sont particulièrement heureux et valorisés d´expliquer ce qu´ils savent déjà à leurs camarades de classe", souligne Mme Boudou dans un sourire.
"Y retourner"
Tous ont déjà planché sur le métier d´agriculteur, son rôle et ses missions, thème retenu pour le concours de cette nouvelle édition des fermes ouvertes. "Après les concours de dessin, nous avons demandé aux enfants d´écrire des poèmes", explique Michel Combes, secrétaire général de la FDSEA. L´école de Prunet a remis cinq poèmes aux organisateurs. Par la voix de Daniel Goulème,?inspecteur des écoles, l´Education nationale se félicite "de ces initiatives, de la disponibilité des professionnels et de la qualité de l´organisation". De son côté, Christophe Puech se dit ravi d´avoir participé pour la première fois à cette opération et promet d´être partant pour la 15e édition. Il n´a finalement qu´un regret : "J´aurais aimé que les enfants puissent assister à un vêlage, car -lorsque cela se passe bien- c´est un moment magnifique, emprunt de sensations fortes".