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Entreprise
Des évolutions sont attendues pour les Gaec

Jeudi 21 et vendredi 22 juin, le congrès de Gaec et sociétés se déroulait à Limoges.

Dominique Chapolard, secrétaire général, et Gilles Brenon, président, animent le débat sur les modifications à apporter aux Gaec.
Dominique Chapolard, secrétaire général, et Gilles Brenon, président, animent le débat sur les modifications à apporter aux Gaec.
© La Creuse agricole et rurale

Le congrès de Gaec et sociétés a réuni plus de 150 participants. Après trois circuits proposant chacun trois visites d’exploitations, les congressistes ont pu participer aux travaux de la structure au Conseil général. L’évolution des sociétés agricoles, notamment des Gaec, a occupé le centre des débats.

Changement de contexte
Les Gaec existent depuis une loi du 8 août 1962. Depuis, ils ont évolué pour s’accorder au monde agricole. Autour d’eux, la notion d’agriculture de groupe s’est développée. « Mais 50 ans après leur création, sont-ils encore d’actualité ? », se demandent les membres de Gaec et sociétés.
« Le contexte dans lequel l’idée des Gaec a émergé a profondément évolué. Le modèle d’exploitation familiale a changé de nature et n’est plus dominant et les questions posées à l’agriculture ne sont plus les mêmes », peut-on lire dans l’introduction du rapport d’orientation.

Gaec : leur nombre diminuera
Aujourd’hui en France, 200 000 exploitants agricoles sont en société, dont 87 000 associés au sein de Gaec.
L’évolution de l’agriculture a entraîné de nombreux regroupements d’exploitations. Le Gaec a le premier proposé une évolution progressive de l’exploitation familiale vers l’entreprise. Or aujourd’hui, les possibilités de création de Gaec deviennent moins nombreuses qu’auparavant (moins d’exploitations familiales de petite taille). Même si leur nombre tendra peu à peu à diminuer, il est fort à parier qu’ils ne disparaîtront pas. En effet, « les structures d’agriculture de groupe répondent à certains besoins qui perdureront et les valeurs humaines qu’ils portent restent vécues au quotidien par de nombreux agriculteurs qui n’envisagent pas d’en sortir ».

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 6 juillet 2012.

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