Aller au contenu principal

Coûts industriels : la sanctuarisation en débat

Tout en demandant au gouvernement de freiner toute velléité de réforme, les industriels plaident pour une meilleure prise en compte de leurs coûts dans les tarifs, sans être tout à fait d'accord sur la méthode.

Tout en demandant au gouvernement de freiner toute velléité de réforme, les industriels plaident pour une meilleure prise en compte de leurs coûts dans les tarifs, sans être tout à fait d'accord sur la méthode.
Tout en demandant au gouvernement de freiner toute velléité de réforme, les industriels plaident pour une meilleure prise en compte de leurs coûts dans les tarifs, sans être tout à fait d'accord sur la méthode.
© Vincent Motin/Illustration

Le constat est unanime chez les industriels : Égalim 2 a permis de préserver la part de matière première agricole dans les tarifs en la sanctuarisant. Cependant la loi a eu des effets pervers sur les hausses demandées au titre des matières premières industrielles et de l'énergie. La grande distribution a traîné des pieds pour prendre en compte l'inflation de ces charges, voire a tout simplement refusé de répercuter les hausses. « La sanctuarisation de la matière première agricole a été interprétée par nos clients comme « je ne prends pas le reste » », dénonce le président de la Coopération agricole, Dominique Chargé. « Égalim 2 est un progrès, mais sur l'énergie il n'y a aucune écoute », constate également le directeur général de l'Ania, Mickaël Nogal.
Las de ces fins de non-recevoir, ils demandent à étendre les dispositifs permettant la non-négociabilité et l'indexation automatique du coût des matières premières agricoles, créés par Égalim 2, aux autres coûts industriels concernés par l'inflation. « Il n'est pas normal qu'une situation qu'on subit puisse donner lieu à une négociation », estime Mickaël Nogal qui demande que l'énergie soit comprise dans la part du tarif sanctuarisé. Quant à Dominique Chargé, il se dit favorable à l'« automaticité dans la prise en compte des coûts industriels », comme l'énergie. Seules les PME-ETI représentées au sein de la Feef s'y opposent. Pour leur président Léonard Prunier, pas question de sanctuariser ou d'indexer : « Ce qu'on demande c'est qu'on respecte nos tarifs. »

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

Esat d'Anjoigny : l'un des rares Esat avec un élevage en France

Bientôt cinquantenaire, l’Ésat d’Anjoigny dans le Cantal s’illustre par son ancrage agricole et la diversité de ses activités…

Le Gaec de Gally au complet
Avec Élovel, « les éleveurs sont écoutés »

 Pour Mélody et Julien Quet, Élovel est d’abord lié à une histoire familiale et une tradition caussenarde : celle d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière