Cours d’eau, entretien et travaux
Finie il y a quelques semaines, la cartographie des cours d’eau de Lozère permet à tous de pouvoir savoir quel écoulement est considéré ou non comme un cours d’eau.
Officiellement validée le 1er avril dernier, la cartographie des cours d’eau de la Lozère a permis de classifier les différents écoulements du département. Pour établir cette carte, les pouvoirs publics ont défini trois critères d’un cours d’eau : présence et permanence d’un lit naturel à l’origine, débit suffisant une partie de l’année et alimentation par une source ponctuelle ou diffuse. Ainsi, les fossés, les rases, les rigoles, les béals, les ravins, les ravines et les talwegs ne sont pas considérés comme des cours d’eau. Pour les autres, la réglementation prévoit une série de travaux soumis ou non-soumis à autorisation ou déclaration.
Entretien régulier…
Non-soumis à procédure préalable, l’entretien régulier des cours d’eau est obligatoire pour les propriétaires, exploitants usagers ou personne publique habilitée. « Les travaux réalisés dans le cadre de l’entretien régulier du cours d’eau sont principalement faits pour rétablir la libre circulation de l’écoulement en surface. Il ne faut donc pas les négliger », explique Anne Colin, animatrice du Copage et corédactrice d’une fiche pédagogique sur le sujet. On compte quatre types de travaux d’entretien régulier : l’entretien de la ripisylve, la suppression des embâcles, l’enlèvement ou la scarification des atterrissements localisés et le faucardage de la végétation aquatique. Ces travaux, réalisés entre le 15 avril et le 15 octobre pour le lit mouillé et entre le 1er août et le 31 mars pour la ripisylve doivent être réalisés à partir de la berge.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1509, du 9 mai 2019, en page 3.