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Conseil départemental, des solutions pour un budget stabilisé

Les membres du conseil départemental se sont réunis vendredi dernier pour le vote du budget. Un budget serré qui implique des économies et une augmentation de la taxe foncière sur les propriétés bâties.

Lors du vote du budget, les membres du conseil départemental ont voté à 17 voix pour, sept contre et deux abstentions.
Lors du vote du budget, les membres du conseil départemental ont voté à 17 voix pour, sept contre et deux abstentions.
© Aurélie Pasquelin

Le fait était déjà évoqué par les conseillers départementaux lors du vote des orientations budgétaires le 9 février dernier : le budget du Département est serré pour cette année 2018. Vendredi 30 mars, lors du vote du budget au conseil départemental, les choses se sont confirmées et les élus ont décidé de plusieurs mesures pour diminuer le plus possible l’impact de la situation sur les politiques publiques. « C’est une situation inédite qui s’est dégradée d’année en année, confie Sophie Pantel, présidente du conseil départemental. Depuis 2010, avec la suppression de la taxe professionnelle, la baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et la réforme de la péréquation horizontale des droits de mutation nous avons perdu près de 50 millions d’euros. » Une situation qui, couplée aux nouvelles compétences des départements augmente encore la pression financière sur ce dernier. « L’État se désengage de plus en plus de certaines missions, confie Sophie Pantel. Dans le domaine de la téléphonie mobile, par exemple, les départements ont été ammenée, par carence de l’État à assurer la construction et l’entretien des pylones. Mais l’État se désengage aussi des organismes satellites en réduisant les crédits nationaux de l’Ademe ou des agences de l’eau, par exemple. Autant de pertes que le conseil départemental est amené à compenser pour ne pas perdre ces services à la population. » Une augmentation des dépenses qui est pourtant être restreinte par la loi de programmation des finances publiques, votée en décembre dernier. « L’État nous demande de participer aux efforts de baisse de budget du pays tout en nous demandant d’assurer de plus en plus de missions, c’est pour cela que je parle d’une situation inédite, explique la présidente du conseil départemental. On en parle depuis deux ans maintenant mais nous arrivons aujourd’hui au bout de cet effet ciseaux. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1454, du 5 avril 2018, en page 5.

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