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Élevage
Concours inter-régional de la race Limousine

Tombé dedans quand il était petit : c’est ainsi que, Yannick Roux, éleveur de 34 ans, décrit sa passion pour la race Limousine, à laquelle il est toujours resté fidèle.

Au Fromental, près des Salces, dans son exploitation de 135 hectares au pied de l’Aubrac, sur une altitude de 1100-1350 mètres, Yannick Roux élève en individuel 45 mères de race Limousine, donnant naissance à un veau par an en moyenne (IVV : 358 jours). Originaire de la commune de Trélans à 15 kilomètres du Fromental, sa famille élevait des vaches Limousines. Voici pourquoi lorsqu’il s’est installé et a repris, hors cadre familial, un élevage de vaches Aubrac au Fromental en avril 2004, il s’est immédiatement procuré des Limousines afin de compléter son cheptel. Petit à petit, il l’a renouvelé avec des Limousines et travaille en race pure depuis 2007.

Autonome en fourrage avec un chargement de 0,58 UGB/hectare, Yannick Roux est inscrit au Herdbook depuis 2004 et le cheptel est reconnu et en contrôle de performance niveau VA4. Il a aussi quatre taureaux, dont deux qu’il a achetés en copropriété avec son voisin, également éleveur de Limousines. Les velâges ne sont pas à la même période et ils peuvent donc chacun à leur tour bénéficier des taureaux, sans se gêner.

« A l’époque où je me suis installé, je pensais que la race Limousine était la mieux adaptée à mes besoins. Je travaille en race pure et je peux tout faire : du broutard, du veau de lait, des génisses de Saint-Étienne, de la génisse d’engraissement, de la vache d’engraissement, de la reproduction… On n’est pas limité par le choix des renouvellements lorsqu’on travaille en race pure, » explique-t-il. Et puis, au delà de son choix raisonné, il y a la passion de cette race qui ne l’a jamais quitté.

Dans un premier temps, il a surtout souhaité sélectionner ses vaches pour leur qualité d’élevage. Il choisissait en priorité des qualités maternelles, un bon caractère, la facilité de vêlage, la qualité de production laitière. Il tenait aussi compte de la rusticité des animaux qui doivent vivre en altitude sur des terrains pentus : de bons aplombs, de la profondeur. Aujourd’hui, satisfait de la qualité de ses vaches, il cherche à valoriser la qualité bouchère de l’animal et cherche plus de conformation et de poids.

Le dressage de l’animal est important, surtout quand on travaille seul, explique-t-il. « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise race, il n’y a que de bons ou mauvais éleveurs » plaisante-t-il.

À lire dans le Réveil Lozère n°1230 du 24 octobre 2013, cahier central.

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