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Chasse et environnement peuvent exister ensemble

La fédération des chasseurs de la Lozère a tenu son assemblée générale samedi 26 mars, à Mende, à la Halle Saint-Jean. Un temps fort de la fédération qui a notamment permis de reconduire André Thérond à la présidence et de saluer le travail de Serge Suau, son directeur qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Comme chaque année, à l’issue de l’assemblée générale, la fédération des chasseurs remet ses traditionnelles médailles. Les récipiendaire 2016 : Étienne Lauriol, Aimé Chalvidan, Antonin Saint-Léger, André Cuminal, Alain Rieutort et Daniel Bousquet
Comme chaque année, à l’issue de l’assemblée générale, la fédération des chasseurs remet ses traditionnelles médailles. Les récipiendaire 2016 : Étienne Lauriol, Aimé Chalvidan, Antonin Saint-Léger, André Cuminal, Alain Rieutort et Daniel Bousquet
© Sandra Hartmann

Une récente étude nationale a permis de faire état du poids économique de la chasse, elle génére 3,6 milliards d’euros. Ce sont des chiffre importants, la pratique l’est tout autant, et notamment en Lozère : « Avec 6 500 chasseurs, nous sommes certes une petite fédération, mais avons une implantation locale très importante, » détaille André Thérond, président de la fédération. Dans le cadre des nouvelles régions, les structures régionales planchent sérieusement sur un rapprochement, « les missions de cette nouvelle entité doivent être définies. Nous nous assurerons que la chasse lozérienne soit bien représentée, que tout ne soit pas mutualisé et que l’identité de chacun soit respectée », assure-t-il avant d’enchaîner sur l’évocation de dossiers plus locaux, concernant directement l’agriculture, comme les dégâts de sangliers, la présence du loup ou du rat taupier. Sur la précédente campagne, 7 400 sangliers ont été prélevés et 186 000 euros de dégâts ont été comptabilisés. André Thérond espère que, la prolongation jusqu’au 29 février aidant, le chiffre de 10 000 pourra être atteint sur 2015-2016. Toujours dans l’optique de réduire la pression des sangliers, les tirs d’été seront possibles à partir du 1er juin, sur autorisation préfectorale*. Quant au montant des indemnisations, il devrait être bien supérieur aux 219 000 euros versés aux agriculteurs sur 2014‑2015, une centaine de dossiers ayant déjà été enregistrée. La fédération a mis à disposition des agriculteurs ayant subi des dégâts de sangliers, des clôtures électriques de protection, après la visite de l’estimateur qui évalue le besoin de protection de la parcelle. Le classement sur la liste des nuisibles n’est pas à l’ordre du jour. En Lozère, ne sont classés nuisibles que la pie bavarde et le renard, sur lequel les chasseurs ont limité les tirs, celui-ci étant un des prédateurs du campagnol. Aucun loup n’a pas être prélevé dans le département, malgré les nombreuses autorisations de tirs prises par le préfet. « Chaque année, nous enregistrons une bonne dizaine de constat de prédation de cerfs et de chevreuils et je ne peux passer sur la souffrance du monde agricole. » À ce jour, 150 brebis ont été prédatées et 100 constats ont été enregistrés. Dernier point, la réintroduction du chamois. Au départ, il était prévu de lâcher 30 chamois sur trois ans. L’arrêté préfectoral a été suspendu en référé suspension, il est en passe d’être jugé sur le fond au tribunal administratif de Nîmes. Le dossier n’est donc pas clos.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 31 mars 2016, numéro 1353.

Tirs estivaux
Altier, La-Bastide-Puylaurent, Cubières, Langogne, Luc, Naussac, Pied-de-Borne, Pourcharesses, Prévenchères, Laval-du-Tarn, La Malène, Saint-Georges-de-Lévejac, La Capelle (la Canourgue), Hures-la-Parade, Mas-Saint-Chély, Vébron, Le-Pont-de-Montvert, Fraissinet-de-Lozère, Villefort, Les Rousses, Meyrueis, Gatuzières, Fraissinet-de-Fourques.

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