Aller au contenu principal

Centre d'engraissement de Saint-Martial le Vieux : un projet enthousiasmant

La question de savoir si l'animal sera vendu au centre ou s'il sera en pension n'est pas encore tranchée.
La question de savoir si l'animal sera vendu au centre ou s'il sera en pension n'est pas encore tranchée.
© D.R.

La semaine dernière a eu lieu à La Courtine une réunion animée par les chambres d'agriculture de la Corrèze et de la Creuse, sur le projet de centre d'engraissement de Saint-Martial-le-Vieux. La création de ce centre enthousiasme les éleveurs. L'ouverture pourrait se faire au plus tôt entre 2010 et 2011.

L'idée est de créer, sur le plateau de Millevaches, un centre pouvant engraisser 1 500 à 2 000 veaux par an. Ce centre serait un atelier collectif ouvert aux paysans voulant terminer leurs veaux ici, sans les envoyer en Italie. Les éleveurs espèrent qu'ainsi ils pourront vendre leurs bêtes à meilleur prix qu'aux acheteurs italiens, à des gros abatteurs ou transformateurs. L'idée d'une contractualisation entre les deux parties pour fidéliser l'acheteur, et garantissant un volume contre un prix à l'éleveur, n'est pas pour déplaire aussi.

A priori, n'importe qui pourra faire engraisser. La question de savoir si l'animal sera vendu au centre ou s'il sera en pension n'est pas encore tranchée. Il n'est pas encore tranché non plus si les éleveurs devront s'engager à fournir une quantité de veaux. Pierre Chevalier, le président de la Fédération nationale bovine, était présent à cette réunion, et a bien sûr soutenu le projet. La contractualisation, pour garantir les prix, c'est ce qu'il souhaite pour les éleveurs.

Prudence cependant. A l'heure actuelle, le projet est encore loin de devenir réalité, car des questions n'ont pas encore trouvé de réponses, notamment celles du financement, des débouchés et des fournitures pour la production.

Le projet

Lieu : à proximité de la RD 982 (23) entre la Creuse et la Corrèze ;
Surface : 15 hectares ;
Bâtiments : trois bâtiments d'élevage de 200 places, un bâtiment de stockage, un bâtiment administratif ;
Coût : 5,07 millions d'euros. La viabilité passe nécessairement par la couverture des toits des stabulations par des panneaux photovoltaïques, produisant pour plus de 500 000 euros d'électricité par an. Un projet de méthanisation des fumiers des animaux est aussi envisagé.

Selon le journal La Montagne, édition de la Creuse du 6 novembre 2009, trois salariés seront responsables de l'engraissement.

Les plus lus

Dorine Pouderoux
Dorine Pouderoux dans le rôle d'Esmeralda dans le "Bossu de Notre-Dame"

La jeune Murataise Dorine Pouderoux interprète Esmeralda dans “Le bossu de Notre-Dame” actuellement au théâtre de la…

Groupe de jeunes gens en visite à Rungis, revêtus de blouse de protection
Devenir agriculteur : bien plus qu’une question de production...

Dix futurs installés ont suivi la formation Devenir chef d'exploitation agricole des Jeunes agriculteurs du Cantal : dix jours…

David Chauve sur une estrade lors d'une manifestation agricole organisée sur la Place de Jaude à Clermont-Ferrand.
Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils à nouveau ?

David Chauve, secrétaire général de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, explique qu'entre mesures conjoncturelles et structurelles…

Tournée d'IA le dimanche : un accord trouvé entre la direction d'Altitude et les inséminateurs

Les tournées d'insémination pourraient reprendre le dimanche à compter du 24 novembre prochain, annonce la direction du groupe…

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

Revalorisation des pensions, retraite minimum à 85% du SMIC, équité des droits...Les retraités agricoles ne baissent pas les armes

Depuis l'annonce du gel de six mois de la revalorisation des retraites, les responsables de la section régionale des anciens…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière