Brexit : le secteur agricole et alimentaire de l’UE demande un accord rapide sur une période transitoire
Les négociations du Brexit s’avérant toujours aussi laborieuses, les organisations des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du commerce de l’UE appellent à une décision rapide sur une période transitoire permettant, après mars 2019, de maintenir les échanges entre l’UE et le Royaume-Uni.
Les organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca) ont déploré le 20 octobre, alors que se tenait un sommet des Vingt-sept, « l’absence de progrès dans les négociations » sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union, avertissant que « l’incertitude est négative pour les agriculteurs de l’ensemble de l’Union ». Selon une prise de position qu’elles préparent avec les associations européennes du commerce (Celcaa) et de l’industrie agroalimentaire (FoodDrinkEurope), une période transitoire est « essentielle », compte tenu du fait qu’« un accord commercial bilatéral ne sera pas conclu d’ici mars 2019 ». Au cours de cette transition, « meilleure option pour les entreprises » – et dont les modalités « devraient être connues bien à l’avance, de préférence avant la fin de mars 2018 » – le Royaume-Uni resterait dans l’union douanière et le marché intérieur « avec tous les droits et obligations qui en découlent ». De tels arrangements provisoires ont également été demandés par l’Union européenne du commerce du bétail et de la viande (UECBV) qui tenait son assemblée générale le 20 octobre à Bucarest.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1432, du 2 novembre 2017, en page 9.