Bovins : une activité peu entraînante
2017 commence sur une note de commerce « molle », en vif et en viande, avec une demande mitigée et une offre suffisante.
Les fêtes n’ont pas été à la hauteur des attentes d’une partie de l’abattage-découpe. Faute de demande soutenue les stocks se sont accumulés en fin d’année. Si quelques commandes de réassort ont été relevées au lendemain du nouvel an, la période n’est pas la plus propice à la consommation des ménages. À un pouvoir d’achat entamé par les dépenses de décembre et les diverses échéances annuelles, s’ajoute un contexte commercial plus concurrentiel. Les premiers jours de l’année sont l’occasion pour la grande distribution de réaliser d’importantes promotions sur la viande de porc, à des prix défiant toute concurrence, ce qui n’est pas sans limiter les capacités d’achats des autres produits carnés. La viande bovine n’est pas la plus pénalisée par ces mises en avant, bon nombre d’enseignes ne l’ayant pas oublié de leurs catalogues promotionnels. Les achats de viande bovine fraîche par les ménages ont reculé de 2,8 % du 28 décembre 2015 au 27 novembre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt, dans un contexte de prix moyen d’achat en hausse de 1 % (14,43 euros le kilo). Les pièces à griller et à rôtir s’écoulent autour de 16,71 euros le kilo. Malgré un tarif moyen à 8,34 euros le kilo, les morceaux à bouillir et à braiser cèdent du terrain (moins 7,1 %).
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 2 février, numéro 1395.