Biodiversité : « Il faut considérer que l’agriculture est source de solutions »
Interview d'Hervé Lapie, membre du bureau de la FNSEA.
Le 4 juillet, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a présenté le Plan biodiversité, lors du premier comité interministériel, présidé par le Premier ministre. 150 millions d’euros seront mobilisés d’ici 2021 pour rémunérer les agriculteurs pour la mise en place d’actions de protection de la biodiversité (couverture de sols, plantation de haies, préservation des prairies et des zones humides…). Pour Hervé Lapie, ce plan est globalement positif, mais il attend des éclairages sur le budget alloué à l’agriculture et sur sa mise en place.
Comment la FNSEA a-t-elle accueilli ce Plan biodiversité ?
À la FNSEA, notre sentiment, à la lecture du texte, est qu’il est porteur de solutions plutôt que de contraintes. Il y a des éléments qui prennent en compte les actions des agriculteurs pour lutter contre l’artificialisation des terres. Il est important de noter que lorsque l’on recouvre une terre agricole par du béton, on perd de la biodiversité de manière irrémédiable. On prend en compte les agriculteurs dans ce plan, ce qui est positif. Globalement, il présente l’agriculture comme une source de solutions, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. La question qui se pose maintenant est la manière dont le monde agricole va être écouté pour répondre aux attentes, sans ajouter de nouvelles contraintes.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1471, du 2 août 2018, en page 2.