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Bertrand Vincent, un nouveau directeur au parcours atypique

Depuis le début de l’année, Bertrand Vincent est à la tête de la chambre d’agriculture de Lozère. Rencontre avec le nouveau directeur.

© Aurélie Pasquelin

Vous êtes officiellement, depuis le 1er janvier, le nouveau directeur de la chambre d’agriculture de Lozère, remplaçant ainsi Francis Chabalier en poste depuis plus de vingt ans. Comment c’est passé la transition ?
Le passage de flambeau ne s’est pas fait en un jour. En décembre, je venais de façon épisodique pour m’entretenir avec Francis Chabalier et pour apprendre le fonctionnement de la chambre d’agriculture de Lozère. Depuis le début de l’année, je suis en poste mais Francis ne m’a, pour autant, pas abandonné. Si j’ai des questions sur tel ou tel sujet, je sais que je peux l’appeler pour lui demander conseil. Comme vous l’avez dit, il est resté en poste depuis plus de vingt ans, son expérience est donc précieuse. Je n’ai pas la même analyse qu’un Lozérien resté en poste vingt ans et je n’ai pas la prétention de l’avoir. Je ne remplace pas Francis, je lui succède. Je n’ai pas la même connaissance de la Lozère mais ayant travaillé dans d’autres territoires, d’autres postes et même d’autres pays, j’espère apporter autre chose.

Justement, quel est votre parcours ?
De formation, je suis ingénieur agronome. Cependant, au fil des années, j’ai pris l’habitude de continuer à me former pour ajouter d’autres cordes à mon arc. J’ai donc aussi un master en économie et management. Pendant treize ans, j’ai travaillé au développement agricole international notamment en Afrique. Ensuite, je suis rentré en Europe pour travailler aux nations unies, à Bonn, en Allemagne. Là je travaillais sur la lutte contre la désertification.

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1504, du 4 avril 2019, en page 7.

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