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Aux sources de l’agronomie

Fondée par Louis XV en 1761, héritière des Lumières, l’Académie d’agriculture de France contribue à l’évolution de l’agriculture en émettant avis, analyses et recommandations.

© Celette

Observatoire et cercle d’experts, l’Académie d’agriculture de France a traversé les siècles en s’emparant des sujets agricoles et ruraux. Installée au cœur du 7e arrondissement de Paris, elle est l’héritière de la Société d’Agriculture de la Généralité de Paris, née en plein Siècle des lumières. Constituée avec les personnalités les plus éminentes dans le domaine de l’agronomie (Duhamel du Monceau, Buffon, Lavoisier, Malesherbes, Vilmorin…), elle est apparue à un moment où il devenait essentiel de développer l’agriculture en utilisant et en améliorant les techniques disponibles. En 1788, Louis XVI, qui l’a pris sous sa protection directe, lui confie comme mission principale la constitution de connaissances agronomiques, puis de soumettre celles-ci à une discussion approfondie, avant que celles-ci soient diffusées en vue de la modernisation de l’agriculture. La Révolution va toutefois arrêter son fonctionnement. Supprimée par la Convention en 1793 comme toutes les académies, il faudra attendre 1798 pour qu’elle revoit le jour. C’est le Maréchal de Mac Mahon qui lui donnera sa forme actuelle en 1878. Quant à sa dénomination « Académie d’agriculture de France », c’est le président Raymond Poincaré qui la nommera ainsi en février 1915. Depuis, l’Académie a continué à travailler avec le concours d’éminentes personnalités : Boussingault, Pasteur, Marcellin Berthelot… tout en s’adaptant à son temps.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1523, du 29 août 2019, en page 16.

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